FR18CR13ADD1

AS (2018) CR 13
Addendum 1

SESSION ORDINAIRE DE 2018

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Deuxième partie

COMPTE RENDU

de la treizième séance

Mardi 24 avril 2018 à 15 h 30

ADDENDUM 1

Changement climatique et mise en œuvre de l’Accord de Paris

L’intervention suivante a été communiquée au service de la séance pour publication au compte rendu par un membre inscrit sur la liste des orateurs et présent en séance mais qui n’a pu être appelé à la prononcer faute de temps.

M. AMRAOUI  (Maroc, partenaire pour la démocratie) – Malgré sa faible responsabilité dans le problème du changement climatique, le Maroc s’est engagé dans une démarche volontaire de lutte contre le réchauffement climatique, en dessinant progressivement les contours de sa propre vision tout en se conformant aux décisions prises collectivement à l’échelle internationale.

Mon pays, le Maroc, joue un rôle remarqué sur la scène internationale dans la préservation du patrimoine écologique et la lutte contre le réchauffement climatique. Ce rôle a été illustré par notre participation active aux différentes COP, comme en témoigne l’hébergement des deux COP en 2001 et en 2016 à Marrakech, et notre adhésion à l’Accord de Paris. Il faut souligner aussi que cet engagement est marqué par une plus grande solidarité à l’égard des pays du Sud, notamment d’Afrique, particulièrement exposés aux méfaits du changement climatique.

C’est une volonté politique qui trouve sa place dans la Constitution du Royaume en vigueur depuis 2011, qui lui a apporté une nouvelle impulsion en consacrant le développement durable en tant que droit pour tous les citoyens et en instaurant de nouveaux instruments d’une gouvernance démocratique, condition nécessaire pour asseoir les bases d’un développement durable du pays.

Pour assurer la durabilité de son développement, le Maroc, qui est doté de réels atouts, notamment de par sa position stratégique au cœur d’un carrefour énergétique, a fait le choix d’une économie verte sur la base de ses ressources naturelles qui constituent des énergies à la fois propres et renouvelables : éolienne, photovoltaïque ou hydroélectrique. Cela nous permet de relever le défi d’une transition, réduisant ainsi notre dépendance énergétique. Le Royaume est ainsi en passe d’assurer en 2030 plus de la moitié de sa consommation d’énergie à partir de sources renouvelables.

En plus de nombreuses initiatives agro‑écologiques qui gagneraient à être plus visibles, et appuyées par le Conseil de l’Europe, un autre exemple de cette politique publique volontaire est l’interdiction de la production, de la commercialisation et de l’usage de sacs en plastique. Nous nous félicitons aussi du lancement du « Partenariat de Marrakech pour l’action climatique globale » en vue de la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Cette stratégie appelle à associer les diverses parties prenantes.

J’appelle aussi pour ma part le Conseil de l’Europe à jouer un rôle moteur en faveur d’un développement plus propre et plus durable, plus solidaire avec les pays du Sud, en assurant un partage et un transfert du savoir‑faire qui sont essentiels pour la prospérité des générations présentes et futures.