ALLOCUTION DE BIENVENUE DE M. JEAN-CLAUDE MIGNON,

PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL DE L’EUROPE,

A L’ATTENTION DE M. ZLATKO LAGUMDZIJA,

MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

DE LA BOSNIE-HERZEGOVINE

PARTIE DE SESSION D’AVRIL 2012

(Strasbourg, Mercredi, 25 avril 2012, 15h30)

Mesdames et Messieurs, chers collègues,

L’ordre du jour prévoit maintenant l’intervention de M. Zlatko Lagumdzija, Ministre des Affaires Etrangères de la Bosnie-Herzégovine.

Mais avant cela, je voudrais saluer M. Bozo Ljubic, Membre du Collège de la Présidence de la Chambre des Représentants de l’Assemblée parlementaire de la Bosnie-Herzégovine, présent également aujourd’hui parmi nous. Monsieur le Président, soyez le bienvenu à Strasbourg, nous somme heureux de vous accueillir ici cette semaine, au moment où votre pays célèbre le dixième anniversaire de son adhésion à notre Organisation.

Monsieur le Ministre,

Je vous souhaite la bienvenue à Strasbourg également.

Je me souviens qu’il y a dix ans, en janvier 2002, vous êtes venu à Strasbourg pour intervenir devant cette Assemblée à l’occasion de l’adoption de notre Avis favorable à l’adhésion de la Bosnie-Herzégovine au Conseil de l’Europe. Vous avez souligné dans votre discours que c’était un acte de reconnaissance d’une nouvelle conception politique de la Bosnie-Herzégovine : Etat unifié et démocratique, basé sur une conception non-nationaliste et multiethnique de la gouvernance.

Il est vrai que l’adhésion au Conseil de l’Europe a ouvert de nouvelles opportunités à votre pays: plusieurs réformes importantes ont été mises en place dans les 10 dernières années, comme par exemple, la réforme de la défense, le lancement de la réforme de la police, ou la création d’une institution du Médiateur unifiée.

Comme le constatent les rapporteurs de notre Commission de suivi, la vie politique reste toujours marquée par des divisions ethniques, ce qui empêche le bon fonctionnement des institutions et constitue un obstacle à l’évolution vers l’intégration européenne. De plus, le jugement de la Cour européenne des droits de l’homme dans l’affaire « Sejdic and Finci », qui appelle une transformation profonde du cadre constitutionnel de votre pays, n’est toujours pas mis en œuvre.

Mais je suis optimiste : je crois en l’engagement du peuple de la Bosnie-Herzégovine, ainsi qu’en celui de ses leaders politiques, en faveur de l’intégration européenne.

Monsieur le Ministre, nous sommes maintenant prêts à écouter votre intervention et j’espère que notre échange de vues nous permettra de trouver de nouvelles idées pour renforcer davantage notre coopération.

Monsieur le Ministre, vous avez la parole.