20.04.2013

Mots de bienvenue de M. Jean-Claude Mignon,

Président de l’Assemblée parlementaire,

à l’attention de M. Joachim Gauck,

Président de la République fédérale d’Allemagne

(lundi, 22 avril 2013, 12H00, hémicycle)

Monsieur le Président,

Bienvenue à Strasbourg et au Conseil de l’Europe – l’Organisation pan-européenne qui symbolise la réconciliation et l’unification de l’Europe.

Pour moi, le Projet européen est avant tout la mise en œuvre de nos valeurs fondamentales – droits de l’homme, démocratie, Etat de droit – sur tout le Continent européen. C’est donc un immense honneur pour nous de vous accueillir aujourd’hui, en tant que Président de la République fédérale d’Allemagne, mais aussi en tant que grand défenseur des droits de l’homme.

Votre venue à Strasbourg – ville-symbole de la réconciliation franco-allemande – a une double signification pour moi. Tout d’abord, elle me rappelle le 50ème anniversaire du Traité de l’Elysée que nous célébrons cette année ; Traité qui entérine l’amitié éternelle entre nos deux peuples et nos deux pays ; un chapitre essentiel de l’histoire européenne, sans lequel le Projet de Robert Schuman et de Konrad Adenauer n’aurait jamais pu aboutir.

En même temps, votre engagement en faveur des droits de l’homme et votre combat contre le totalitarisme me rappellent un autre chapitre récent de notre histoire – celui de la chute du Mur de Berlin, de la réunification allemande et des transformations démocratiques dans l’Europe centrale et orientale – un processus dans lequel le Conseil de l’Europe a joué un rôle essentiel, grâce à nos standards et à nos outils.

Par conséquent, Monsieur le Président, c’est avec un immense intérêt que nous écouterons aujourd’hui votre intervention. Je suis convaincu que votre vision de l’avenir du système pan-européen de protection des droits fondamentaux nous aidera beaucoup dans nos travaux, afin d’assurer notamment une meilleure complémentarité entre les deux grands acteurs du processus d’intégration européenne que sont le Conseil de l’Europe et l’Union européenne.

Monsieur le Président, vous avez la parole.