30.04.2009

ALLOCUTION DE BIENVENUE
DE MONSIEUR LLUĺS MARIA DE PUIG,
PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE,

A L’ATTENTION DE MONSIEUR MIGUEL ANGEL MORATINOS,
MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES DE L’ESPAGNE

 (Strasbourg, jeudi 30 avril 2009, 11h00, hémicycle)

Monsieur le Président du Comité des Ministres,

Ces derniers jours l’un des thèmes de plus grande actualité au sein de notre organisation était la synergie qui doit exister dans une démocratie entre les gouvernements et les parlements. Votre engagement personnel pendant toute la présidence espagnole, ainsi que la visite hier soir du président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero, sont un excellent exemple de cet esprit de coopération. C’est la seule façon d’être efficace et d’aller de l’avant ; voilà pourquoi j’espère que cette approche sera maintenue et renforcée dans les prochaines semaines et par les prochaines présidences.

Je tiens à vous remercier en particulier de l’idée que vous avez lancée au début de votre présidence d’une coopération renforcée entre le Président du Comité des Ministres et le Président de l’Assemblée. Grâce aux réunions que nous avons tenue avec votre déléguée à Strasbourg, Mme l’Ambassadrice de l’Espagne, nous avons identifié plein de sujets qui nécessitent autant d’attention du Comité des Ministres que de l’Assemblée parlementaire et où nous ne pouvons avancer qu’en coopérant. Je n’en citerais que quelques-uns : comment faire observer nos principes et nos valeurs dans les pays membres, y compris en renforçant les procédures de suivi et d’assistance ; comment rapprocher d’autres pays qui partagent nos valeurs ; comment renforcer les mécanismes de la Cour Européenne des droits de l’homme etc.

Je vous remercie aussi de vos efforts et votre investissement personnel dans des sujets aussi importants pour l’Europe que la Russie, l’Europe du Sud-Est, le Caucase et le Bélarus, ainsi que l’efficacité de la Cour européenne des droits de l’homme.

Monsieur le Président du Comité des Ministres, je suis fier que la présidence espagnole ait été aussi active et positive et ceux qui voient dans cette déclaration une partie prise, puisque moi-même je suis espagnol, n’auront peut-être pas tort. Mais l’intérêt particulier que je mets dans ces mots vient non pas de ma nationalité, mais du fait que, en tant que président de l’autre grand pilier de cette organisation, j’ai la foi dans ses valeurs et ses idées. Je vous remercie donc de tous vos efforts pour renforcer son rôle.