22.06.2009 - REVISE

ALLOCUTION DE BIENVENUE

DE MONSIEUR LLUĺS MARIA DE PUIG,

PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE,

A L’ATTENTION DE MONSIEUR TERRY DAVIS,

SECRETAIRE GENERAL DU CONSEIL DE L’EUROPE

(Strasbourg, lundi 22 juin 2009, 16 h 00, Hémicycle)


J’ai le plaisir d'accueillir parmi nous Monsieur Terry Davis, Secrétaire Général du Conseil de l’Europe.

Monsieur Davis,

Votre mandat en tant que Secrétaire Général du Conseil de l’Europe arrive à son terme : c’est la dernière fois que vous vous adresserez à notre Assemblée. Je tiens d’ailleurs à rappeler que vous avez travaillé pour cette Assemblée pendant douze ans avant de devenir le Secrétaire Général de l’Organisation. Vous étiez un président très dynamique des commissions politique et économique, ainsi que chef de la délégation britannique et le chef de file de la Groupe socialiste de notre Assemblée. Et puisque vous vous apprêtez à quitter cette Organisation prochainement, nous voulons vous rendre hommage pour tout le travail accompli en tant qu’homme politique engagé - et infatigable - pour la cause de la Grande Europe.

Au début de votre mandat, vous avez fait remarquer que le Conseil de l’Europe était « Europe’s best kept secret », malgré ses activités remarquables et de longue haleine au service des européens. Vous avez donc déployé des efforts considérables afin de mieux valoriser les travaux de notre Organisation et les faire connaître au plus grand public. Vous vous êtes investi au fond pour donner suite aux décisions prises et le Plan d’action adoptés lors du Sommet de Varsovie des états membres de notre organisation (en mai 2005).

En effet, vous avez mené les efforts considérables pour améliorer le fonctionnement de la Cour européenne des droits de l’homme par le biais du Protocol 14 bis – récemment lancé par les gouvernements de nos pays membres, tout en négociant des mesures pour renforcer les ressources de la Cour et des mécanismes de son soutien dans les législations nationales.

Lors de votre mandat, Monsieur Davis, vous avez consacré une attention particulière à ce qu’il y ait une réponse forte et unie en Europe contre le fléau du terrorisme – sans pour autant céder sur le plan de la protection des droits humain fondamentaux. Les Conventions-phare sur la prévention de terrorisme et sur le financement de terrorisme ont été adoptées en 2005 et vous étiez leur plus ardent promoteur pour qu’elles puissent entrer en vigueur au plus vite (ce qui a été le cas en 2007 et 2008, respectivement).

Nous apprécions tout particulièrement votre action en tant que homme fort attaché au dialogue, notamment pendant le conflit entre la Russie et Géorgie. Je tiens également à souligner votre travail, parallèlement à l’action de notre Assemblée, pour assister à la poursuite du dialogue avec le Bélarus en vue d’encourager le processus de son démocratisation.

Vous avez travaillé dans plusieurs domaines dans vos fonctions parlementaires et dans vos fonctions de Secrétaire Général du Conseil de l’Europe et nous vous en sommes reconnaissants.

Au-delà de votre fonction, vous laisserez derrière vous, du fait de vos aptitudes personnelles, de nombreux amis, notamment au sein de l’Assemblée parlementaire.

Monsieur le Secrétaire General, vous avez la parole.