DISCOURS DE BIENVENUE ADRESSÉ PAR M. LLUĺS MARIA DE PUIG,

PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE,

À M. THOMAS MIROW,

PRÉSIDENT DE LA BANQUE EUROPÉENNE POUR LA RECONSTRUCTION ET LE DÉVELOPPEMENT (BERD)

(Strasbourg, mardi 23 juin 2009, 15 heures, hémicycle)


Monsieur Mirow, à l’occasion de votre première visite à Strasbourg en tant que nouveau Président de la BERD, je suis heureux de vous accueillir au sein de notre Assemblée parlementaire. En juillet de l’année dernière, vous avez pris la direction de la BERD, succédant à Monsieur Jean Lemierre. Je me réjouie de la poursuite de la coopération étroite entre nos deux institutions afin d’assurer la stabilité dans nos Etats membres, en vue d’ancrer dans la société la primauté du droit, la démocratie et le développement socio-économique qui en sont les piliers.

La crise économique et financière prolongée a tant secoué notre société que ses ondes de choc se sont propagées dans tous les pays, toutes les institutions, tous les secteurs de l’activité humaine sur notre continent. Il y a tout juste un an, nous espérions échapper au creux de la tourmente. Pourtant, l’automne dernier, la situation s’est particulièrement aggravé, frappant très durement les jeunes démocraties européennes, malgré les progrès considérables qu’elles ont, par ailleurs, accomplis en matière de réformes. Or, nous risquons vraiment, à présent, de voir se dégrader un acquis que nous avons obtenu de haute lutte. Nous ne pouvons pas permettre qu’il en soit ainsi.

Dans cette situation exceptionnelle, le Conseil de l'Europe comme la BERD se trouvent face à de nouveaux défis à relever. Nous devons être vigilants quant à nos ressources tout en faisant le maximum pour aider nos Etats membres à assurer une bonne gouvernance et le respect de normes éthiques de haut niveau, dans les secteurs à la fois public et privé. Les parlements et parlementaires ont une responsabilité particulière en la matière et je suis sûr que notre débat d’aujourd'hui, avec votre précieuse contribution, Monsieur Mirow, nous permettra à tous d’être mieux armés pour prendre des décisions en toute connaissance de cause.

Monsieur Mirow, nous nous réjouissons à la perspective de vous écouter.