INTERVENTION DE M. LLUĺS MARIA DE PUIG,
PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE DU CONSEIL DE L’EUROPE,
A L’ATTENTION DE M. PIERRE LELLOUCHE,

SECRETAIRE D’ETAT AUX AFFAIRES EUROPEENNES DE LA FRANCE

(Strasbourg, jeudi 1er octobre 2009, 15h15)


C’est avec un grand plaisir que j’accueille dans notre Hémicycle M. Pierre Lellouche, Secrétaire d’Etat aux affaires européennes de la France.

Monsieur le Secrétaire d’Etat,

Nous sommes ravis de vous avoir parmi nous pour ce débat très important sur l’avenir du Conseil de l’Europe, car l’avenir de notre Organisation est étroitement lié à celui de notre continent tout entier.

C’est au sein de notre Organisation, fondée sur les valeurs et regroupant tous les Etats européens – à une seule exception, le Belarus – que nous devons chercher et proposer des réponses aux défis auxquels l’Europe doit faire face.

Le Conseil de l’Europe a depuis toujours d’excellentes relations avec le gouvernement de notre pays hôte. D’ailleurs, quand le siège de l’Organisation a été décidé, le choix de la France n’était pas le fruit du hasard. Notre mission demandait un sol fertile, qui avait déjà produit des fruits importants en termes de droits de l’homme, démocratie et état de droit, et une situation centrale sur le plan géographique – et à la fois historique – de l’Europe. La France a soutenu le Conseil de l’Europe tout le long de ses 60 ans et nous espérons que ce soutien continuera à l’avenir.

Pour ces raisons et pour d’autres encore, Monsieur le Secrétaire d’Etat, notre Assemblée écoutera avec grand intérêt votre point de vue.

Vous avez la parole.