ALLOCUTION DE BIENVENUE DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE
AU M. ADNAN TERZIC, PREMIER MINISTRE DE BOSNIE-HERZÉGOVINE

(Strasbourg, mardi 21 juin 2005)

 21/06 2005

J’ai le plaisir d’accueillir parmi nous M. Adnan Terzic, Premier Ministre de Bosnie-Herzégovine.

Monsieur le Premier Ministre,

Comme on s’apprête à célébrer le dixième anniversaire de la fin de la guerre et du commencement d’application de l’Accord-cadre général conclu à Dayton, la Bosnie-Herzégovine fait le bilan des réussites qui ont couronné ses efforts visant à construire une démocratie pluraliste en état de fonctionner, de même qu’un État régi par la primauté du droit et le respect des droits de l'homme.

Moins d’un an après son adhésion au Conseil de l'Europe, la Bosnie-Herzégovine a honoré presque tous ses principaux engagements formels. Nous espérons que vous ferez montre de la même détermination dans la mise en œuvre des lois adoptées et de toutes les normes du Conseil de l'Europe.

Il faut se féliciter de la récente multiplication des redditions volontaires et des transfèrements d’accusés entre la Bosnie-Herzégovine et le TPIY. Le Conseil de l'Europe et son Assemblée vous prient instamment de poursuivre votre coopération avec le TPIY afin que tous les accusés qui continuent à fuir la justice internationale soient traduit devant cette instance. Pour la Bosnie-Herzégovine, la voie de l’avenir passe par La Haye. Nous espérons tous que le dixième anniversaire des massacres de Srebrenica, le 11 juillet prochain, fournira une occasion de favoriser la réconciliation et d’aller de l’avant.

Mais il n’est pas facile d’aller de l’avant, et il reste d’importants obstacles à surmonter avant que la Bosnie-Herzégovine s’intègre pleinement à l’Europe. Je tiens à vous assurer que l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe se tient fermement aux côtés du peuple et des autorités de Bosnie-Herzégovine dans les efforts qu’ils accomplissent afin de trouver leur juste place au sein de la famille européenne et de construire un avenir meilleur pour leur pays.

Monsieur le Premier Ministre, vous avez la parole.