M. Gurría, je suis très heureux de vous accueillir à nouveau dans cet hémicycle. Je suis aussi heureux d'accueillir les délégations parlementaires du Canada, du Japon et du Mexique, qui participent à ce débat annuel avec les mêmes droits que les membres de notre Assemblée parlementaire.
Comme vous le savez, nous avions innové l'année dernière, donnant un regard plus politique sur les activités de l'OCDE. Fort de cette expérience concluante, cette année encore c'est notre Commission des questions politiques et de la démocratie qui s'est penchée sur les activités de votre Organisation.
Je tiens à souligner que nous apprécions toujours cet exercice. Les contributions à nos débats des délégations des pays non européens membres de l'OCDE enrichiront comme chaque année nos discussions et nous les écouterons avec beaucoup d'attention.
Après plusieurs années de crise économique sévère, nous assistons à une reprise, certes hésitante, mais encourageante. Pour en arriver là, de lourds sacrifices ont été imposés aux citoyens. Leur confiance en la démocratie s'en est trouvée érodée. Il est donc essentiel que toute perspective de relance s'accompagne de mesures de développement à même d'accompagner la croissance et de restaurer la confiance de nos concitoyens dans nos institutions.
Et l'OCDE a donné le ton en ayant pour mot d'ordre la recherche d'une meilleure gouvernance pour une croissance inclusive.
Tous nos gouvernements doivent faire face aux mêmes défis et les avis avertis de votre Organisation, M. Gurria, nous sont précieux. Nous sommes impatients d'entendre vos points de vue et les conseils de l'OCDE.