M. Gurría, je suis très heureux de vous accueillir pour la première fois (pour moi, pas pour vous !) dans cet hémicycle. Je suis aussi heureux d'accueillir les délégations parlementaires du Canada, du Chili, de Corée, du Japon et du Mexique, qui participent à ce débat annuel avec les mêmes droits que les membres de notre Assemblée parlementaire.
Comme vous le savez, ce débat se tient dans un registre légèrement différent de celui des années précédentes. J'ai moi-même été le rapporteur sur la réforme de l'Assemblée, qui a chargé la commission des questions politiques et de la démocratie de la préparation du débat, la raison principale étant que l'Assemblée souhaitait un regard plus politique sur les activités de l'OCDE.
Je tiens à souligner que nous apprécions toujours cet exercice, que nous allons cette année essayer de rendre plus interactif en vous donnant la possibilité d'intervenir plusieurs fois, et que nous apprécions également la participation des délégations des pays non européens membres de l'OCDE.
Cela fait maintenant quatre ans que l'Europe et, – dans des degrés différents – les autres continents - sont en crise, ou peut-être devrions nous dire « en crises ». Après l'immobilier et les banques c'est maintenant au tour des états. Dans plusieurs de nos pays, les citoyens on du mal à accepter les sacrifices imposés par les gouvernements et le projet de construction européenne est lui-même remis en cause. M. Gurría, Votre Organisation a l'expertise nécessaire pour fournir les conseils qui aident les gouvernements à prendre les décisions les plus adaptées.
A nos côtés, de l'autre coté de la Méditerranée, les peuples demandent plus de démocratie et de respect pour les droits de l'homme. Nos deux organisations ont déployé des moyens et mis en place des programmes pour les aider. Même si nos interlocuteurs sont souvent différents, il serait certainement utile de chercher des synergies dans nos actions.
M. Gurría, nous sommes impatients d'entendre vos points de vue et les conseils de l'OCDE.