Avant de passer à notre échange de vues avec le Commissaire aux droits de l'homme permettez-moi de faire une brève déclaration en ce 8 avril, journée internationale des Roms.
Force est de constater que l'Europe a encore fort à faire pour garantir à la minorité Rom le plein respect de ses droits fondamentaux (comme en a témoigné un représentant de la minorité Rom hier lors de l'inauguration de l'exposition ‘Roma politics in Austria' dans le foyer du Comité des Ministres).
J'appelle nos Etats membres à prendre des mesures concrètes pour briser le cercle vicieux de la discrimination dont sont victimes de nombreux Roms en Europe.
C'est d'abord en garantissant l'accès des Roms, y compris des filles, à l'éducation que nous pourrons commencer à entrouvrir ce cercle vicieux.
Il ne sera entièrement brisé que lorsque les représentants de cette minorité participeront activement à la vie politique de nos Etats et feront entendre la voix des Roms au sein de nos institutions. En tant que parlementaires nous sommes parfaitement bien placés pour savoir à quel point cela est important.
Il est aussi de notre responsabilité, en tant qu'élus, de combattre fermement dans la sphère publique les stéréotypes dont sont victimes les Roms. Ne sous-estimons pas ce combat, les racines de ces préjugés sont profondes…