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Déclaration écrite No. 416 | Doc. 11737 | 02 octobre 2008

Elections du 23 novembre 2008 au Vénézuela

Signataires : M. Kastriot ISLAMI, Albanie, SOC ; M. Pedro AGRAMUNT, Espagne, PPE/DC ; Mme Doris BARNETT, Allemagne, SOC ; Lord Tim BOSWELL, Royaume-Uni, GDE ; M. Jean-Guy BRANGER, France ; M. Christopher CHOPE, Royaume-Uni, GDE ; Mme Minodora CLIVETI, Roumanie ; M. Vlad CUBREACOV, République de Moldova ; M. Arcadio DÍAZ TEJERA, Espagne ; M. Detlef DZEMBRITZKI, Allemagne ; Mme Angelika GRAF, Allemagne, SOC ; M. Andres HERKEL, Estonie, PPE/DC ; M. Gerd HÖFER, Allemagne ; Mme Sinikka HURSKAINEN, Finlande, SOC ; Mme Krista KIURU, Finlande, SOC ; M. Eduard KUKAN, République slovaque ; M. Pietro MARCENARO, Italie, SOC ; Mme Federica MOGHERINI REBESANI, Italie, SOC ; M. Johannes PFLUG, Allemagne ; M. Christoph STRÄSSER, Allemagne, SOC ; M. Robert WALTER, Royaume-Uni, GDE ; M. David WILSHIRE, Royaume-Uni, GDE

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Les signataires de la présente déclaration,

1. Considérant la décision administrative de la Cour des comptes du Vénézuela d’interdire la participation de candidats de l´opposition bénéficiant d’un appui populaire aux fonctions de gouverneur et de maire lors des élections du 23 novembre 2008, en claire contravention avec la Constitution vénézuélienne et les accords internationaux tels que la Charte démocratique interaméricaine;
2. Considérant que cette décision arbitraire empêchera les électeurs vénézuéliens d’élire les candidats de leur choix, ce qui représente une nouvelle atteinte à la démocratie et au pluralisme;
3. Considérant que les actions du Gouvernement vénézuélien à l‘encontre des candidats d´opposition et des défenseurs des droits de l´homme, comme l‘expulsion arbitraire du directeur de Human Rights Watch, José Miguel Vivanco, et de son adjoint, Daniel Wilkinson, du Vénézuela, constituent une grave atteinte à la liberté;

Estiment qu’il est urgent de rappeler au Gouvernement de la République bolivarienne du Vénézuela qu’il se doit de respecter et de faire respecter les règles de la démocratie, la liberté d’expression et la liberté d’opinion, comme l’y obligent la Convention américaine relative aux droits de l’homme, dont il est signataire, et la Déclaration universelle des droits de l’homme.