1. Introduction
1. La coopération internationale
est essentielle pour résoudre le problème des armes chimiques déversées en
mer Baltique après la seconde guerre mondiale, et ce d’autant plus
depuis l’adoption d’accords interétatiques sur l’utilisation des
fonds marins – dont l’écosystème est fragile – à des fins économiques.
2. La construction d’un gazoduc sur les fonds marins de la mer
Baltique, à la suite d’un accord entre deux Etats, affecterait inévitablement
les zones où l’on sait que des armes chimiques ont été abandonnées
en mer. En outre, tous les sites concernés n’ont pas encore été
recensés; on ignore toujours l’état de ces sites et la quantité
d’armes chimiques qui y ont été déversées.
3. Les armes chimiques abandonnées en mer Baltique (qui représentent
en tout environ 292 000 tonnes) constituent une source de préoccupation
croissante en raison de la volonté de plus en plus affirmée de certains Etats
de construire des gazoducs sur les fonds marins en mer Baltique.
4. Par ailleurs, les armes chimiques déversées dans la mer Baltique
ne peuvent pas être assimilées aux armes conventionnelles abandonnées
en mer avant 1949. Par conséquent, le Protocole relatif aux restes explosifs
de guerre (Protocole V) de la Convention de l’ONU de 1980 sur l’interdiction
ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent
être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs
ou comme frappant sans discrimination, signé le 23 novembre 2003,
et dont il était prévu qu’il entrerait en vigueur le 12 novembre
2006, ne semble guère constituer un moyen prometteur de résoudre
le problème. De toute façon, ce protocole n’aurait, pour de nombreuses
autres raisons, qu’un champ d’application limité.
5. Il convient de noter que les dispositions de la Convention
sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage
et de l’usage des armes chimiques et sur leur destruction (Convention
sur les armes chimiques), signée en janvier 1993 à Paris par tous
les Etats baltes, n’exigent pas la déclaration des armes chimiques
déversées en mer avant le 1er janvier 1985 (article 4, paragraphe
17). D’autre part, selon l’Annexe sur l’application et la vérification
de la convention (4e partie (B)),
le pays qui découvre des armes chimiques ou sur le territoire duquel
se trouvent des armes chimiques abandonnées doit procéder aux expertises
et prendre toutes les mesures financières et techniques nécessaires
pour résoudre le problème.
6. Face à l’utilisation croissante des fonds marins de la mer
Baltique à des fins économiques, alors que l’incertitude subsiste
au sujet de l’emplacement des sites de déversement, de l’état des
armes chimiques abandonnées en mer après la seconde guerre mondiale
et de leurs effets possibles sur l’écosystème fragile de la mer
Baltique, et en l’absence d’accord spécifique au niveau international
sur cette question, il serait souhaitable que le Conseil de l’Europe
invite les membres de la communauté internationale à joindre leurs efforts
pour renforcer la coopération et trouver une solution globale au
problème des armes chimiques déversées sur les fonds marins en mer
Baltique.
7. L’Assemblée parlementaire a déjà pris des mesures en ce sens
en adoptant la
Recommandation
1571 (2002) sur la prévention des risques écologiques par la destruction
des armes chimiques et la
Résolution
1295 (2002) sur l’état de l’environnement de la mer Baltique, ces
deux textes mentionnant, entre autres, les armes chimiques déversées
en mer Baltique après la seconde guerre mondiale.
8. La commission de l’environnement, de l’agriculture et des
questions territoriales a organisé deux auditions sur les munitions
chimiques déversées en mer Baltique. La première a été organisée
à Paris, le 1er juin 2007, avec la participation de M. Albert Bikmullin,
directeur du Parlement international de l’information écologique
(Kazan, Fédération de Russie), M. Augustin Baulig, toxicologue à
l’Institut national de l’environnement industriel et des risques
(INERIS, France), et de M. Philippe Louvet, expert chimique du ministère
de la Défense de la France. M. Bikmullin avait mentionné, comme
solution possible, l’isolement des munitions par la construction
d’un sarcophage (solution proposée par des experts russes); M. Baulig
avait souligné que les données dont on dispose actuellement sont
insuffisantes pour affirmer ou infirmer l’existence d’un risque
environnemental majeur posé par ces munitions; M. Louvet avait insisté
sur le fait que, vu la différence de densité, aucun agent chimique
ne remontera jamais à la surface d’une manière spontanée.
9. La deuxième audition a été organisée à Paris, le 22 février
2008, avec la participation de Mme Sinikka Bohlin,
députée (Suède), présidente de la Conférence parlementaire de la
mer Baltique; M. Mart Jussi, député (Estonie), président de la Commission
de la protection de l’environnement et de l’énergie de l’Assemblée baltique;
M. Mieczyslaw Ostojski, président de la Commission pour la protection
de l’environnement marin de la Baltique (Commission d’Helsinki –
HELCOM); Mme Maud Amelie Hantizsch, responsable
de la communication du projet, Nord Stream AG; et M. Erik Lindström,
expert principal, Marin Mätteknik AB. Les experts ont convenu que
les munitions chimiques gisant sur les fonds de la mer Baltique
ne doivent pas être déplacées et que le projet de construction d’un
gazoduc devrait tenir compte de cette recommandation, en limitant
autant que possible l’interaction avec les munitions. Les représentants
de Nord Stream, l’entreprise en charge de la mise en œuvre du projet,
ont informé les membres qu’ils prendront toutes les mesures nécessaires
pour respecter l’environnement dans toutes les étapes de la construction.
2. Un problème hérité de la seconde guerre
mondiale: le manque d’information sur les armes chimiques déversées
en mer Baltique
10. Les munitions chimiques n’ayant
pas été utilisées par l’Allemagne pendant la seconde guerre mondiale ont
été héritées par les Alliés (les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la
France et l’URSS). Ces stocks représentaient en tout environ 300
000 tonnes, dont à peu près 65 000 tonnes de substances toxiques
à usage militaire: 39 % d’ypérite (gaz moutarde), 18 % de tabun
(un agent s’attaquant au système nerveux), 11 % de gaz lacrymogène
et 9% de phosgène (un suffocant). Ils contenaient 14 types différents
d’agents chimiques toxiques.
11. Lors de la Conférence de Potsdam, les Alliés ont décidé le
transport des armes chimiques dans l’océan et leur déversement dans
les sites les plus profonds alors connus. La tâche a été répartie
entre les Alliés sur la base de leurs capacités. Le Royaume-Uni
a reçu environ 65 000 tonnes, l’URSS 35 000 tonnes, le reste revenant
aux Etats-Unis. Les Alliés sont convenus de classer secrètes les
informations à ce sujet et ont décidé qu’elles ne pourraient être
rendues publiques avant cinquante ans. Cependant, en 1997, les ministères
de la Défense du Royaume-Uni et des Etats-Unis ont décidé de prolonger
de vingt ans le secret recouvrant l’information relative aux opérations
menées en 1946 et 1947.
12. En outre, la clause de l’accord qui prévoyait que les armes
chimiques seraient transportées par bateau dans l’océan Atlantique
n’a pas été respectée. On sait maintenant que les armes chimiques
ont été déversées en mer en plusieurs endroits:
- en mer du Nord, sur des barges
des forces britanniques et américaines, dans le détroit de Skagerrak
(à 25 miles nautiques d’Arendal) et dans le détroit de Kattegat;
- en mer Baltique, au sud-ouest et à l’est de Bornholm (des
armes chimiques ont été déversées à l’est de Bornholm par les forces
armées de l’URSS entre 1947 et 1948), et à proximité de Bornholm,
au sud-est de l’île de Gotland et dans la région du Petit Belt,
au sud-ouest de Liepāja.
13. Il est donc extrêmement difficile de déterminer quel est aujourd’hui
l’état des armes chimiques et des barges qui les transportaient,
ainsi que les risques qu’elles constituent.
3. Contribution
internationale à la résolution du problème des armes chimiques déversées
en mer Baltique
14. Il importe de mentionner ici
que la contribution la plus importante à l’étude sur l’état actuel
des armes chimiques déversées a été celle de la Commission pour
la protection de l’environnement marin de la zone de la mer Baltique
(Commission d’Helsinki). Le rapport de 1994 du Groupe de travail
ad hoc sur les armes chimiques déversées (HELCOM CHEMU) fournit
des informations sur les activités de déversement d’armes chimiques
avant 1947 (à l’exception de 200 tonnes d’armes chimiques qui ont
été enfouies par l’ex-RDA dans les années 1960). Ce rapport ne comprend
aucune information sur les activités de déversement après la première
guerre mondiale, pas plus que sur l’abandon en mer de munitions
de type classique.
15. A la fin de 1993, la Commission d’Helsinki a recueilli des
informations auprès des Etats membres et des observateurs du Royaume-Uni,
des Etats-Unis et de la Norvège. Son rapport analyse les divers
types et quantités d’armes chimiques déversées et précise les zones
de déversement, les caractéristiques des armes chimiques déversées
et leur état actuel, ainsi que les risques sanitaires et environnementaux
qu’elles pourraient poser.
16. Le rapport final du HELCOM CHEMU, publié en 1995, contient
des informations sur les recherches menées ou envisagées par les
Etats baltes, ainsi que des lignes directrices et des recommandations
à l’intention des pêcheurs sur la conduite à suivre en cas de découverte
d’armes chimiques en mer.
17. Le travail de la Commission d’Helsinki et, en particulier,
sa contribution à la prévention des risques sanitaires liés aux
armes chimiques ont eu des résultats positifs. Le nombre de pêcheurs
dont la santé a été atteinte après avoir attrapé des armes chimiques
dans leurs filets a en effet diminué.
18. Il convient de noter que le travail réalisé par la Commission
d’Helsinki dans la région est un travail productif et utile pour
la communauté internationale. Toutefois, en raison des facteurs
politiques internationaux mentionnés plus haut, sans l’aide du Conseil
de l’Europe, la commission est objectivement incapable d’apporter
une solution globale au problème des armes chimiques déversées en
mer Baltique après la seconde guerre mondiale.
19. En novembre 2005 a commencé la mise en œuvre du projet international
financé par l’Union européenne (UE) sous le titre «Modélisation
des risques écologiques liés aux armes chimiques déversées en mer»
(Modelling of ecological risks related
to sea-dumped chemical weapons, MERCW). La Belgique,
le Danemark, la Finlande, l’Allemagne, la Lettonie et la Fédération
de Russie participent notamment à ce projet qui a pour but l’étude
des sites de déversement des armes chimiques dans le détroit de
Skagerrak en mer Baltique et l’évaluation des risques correspondants
pour les écosystèmes marins et la santé humaine. Les résultats du
projet fourniront certainement à la communauté internationale des
données actualisées sur l’état des armes chimiques et sur les risques
éventuels que ces armes font peser sur l’écosystème de la mer Baltique.
4. Point
de vue des Etats concernés sur les solutions possibles
20. Lorsque j’ai été nommé rapporteur
de la commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions
territoriales sur les munitions chimiques ensevelies dans les fonds
marins de la mer Baltique lors de la seconde guerre mondiale: une
menace potentielle pour l’écosystème (
Doc. 10701, réf. 3221/2006), la commission m’a autorisé à prendre
contact avec les Parlements du Danemark, de l’Estonie, de la Finlande,
de l’Allemagne, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Fédération
de Russie, de la Pologne et de la Suède et avec la Commission HELCOM,
afin de mener à bien une analyse détaillée de cette question. Je
leur ai, par conséquent, demandé de me communiquer des données sur
les armes chimiques déversées en mer et de présenter leur point
de vue sur les moyens éventuels de résoudre ce problème. J’ai aussi
informé l’UNESCO des risques éventuels liés aux armes chimiques
pour l’écosystème de la mer Baltique, en particulier sous l’effet des
changements résultant de l’utilisation de plus en plus intensive
des fonds marins à des fins économiques. Nombre des territoires
situés sur le littoral de la mer Baltique sont en effet inscrits
sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO.
21. Je remercie tous les parlements qui m’ont communiqué des informations
utiles sur la question des armes chimiques déversées en mer. J’espère
encore recevoir dans un avenir proche les réponses des Parlements
de l’Allemagne, de la Finlande et de l’Estonie.
22. Les informations et les avis reçus des Parlements de la Fédération
de Russie, du Danemark, de la Suède, de la Lettonie, de la Pologne
et de la Lituanie permettent d’ores et déjà de formuler les conclusions suivantes:
i. les Etats concernés reconnaissent
l’importance du problème des armes chimiques déversées en mer Baltique;
ii. chaque Etat mène un travail de surveillance et de recherche
sur les armes chimiques enfouies dans les fonds marins et participe
aux projets internationaux dans la mesure de ses ressources financières
et scientifiques;
iii. les Etats disposent de ressources financières et scientifiques
inégales;
iv. les Etats sont d’avis que la décision de poursuivre la
construction d’un gazoduc sur les fonds marins de la mer Baltique
nécessite une étude approfondie et détaillée sur l’état actuel des
armes chimiques, de leurs effets possibles et des sites de déversement;
v. les Etats s’accordent à reconnaître que les efforts internationaux
sont essentiels pour assurer le contrôle, la surveillance, la stabilisation
et la neutralisation des sites de déversement et des armes chimiques
qu’ils contiennent, au besoin en définissant des plans d’action
spécifiques. Ils considèrent, en outre, que des systèmes d’urgence
devraient être mis en place pour assurer le traitement des armes chimiques
extraites des sites où elles sont enfouies.
23. Le fait que d’autres Etats évitent avec diplomatie de répondre
clairement aux questions posées mène à la conclusion suivante: certains
Etats sont liés par des obligations politiques qui ne sont pas reconnues publiquement.
5. Conclusions
24. Actuellement, le droit international
ne fait pas obligation aux Etats de fournir des indications détaillées sur
la localisation et l’état des armes chimiques déversées en mer Baltique
après la seconde guerre mondiale.
25. La classification des informations concernant les sites et
les modes d’élimination des armes chimiques empêche de mener des
recherches sur ces emplacements, alors même que l’utilisation croissante
des fonds marins de la mer Baltique à des fins économiques rend
ces recherches de plus en plus nécessaires.
26. Les décisions prises par les Etats-Unis et le Royaume-Uni
de classer secrète l’information sur les armes chimiques déversées
en mer Baltique entravent les recherches sur l’état et l’emplacement
de ces armes ainsi que sur leurs incidences sur l’écosystème marin.
De telles recherches sont nécessaires pour améliorer l’information
sur la base de laquelle la communauté internationale décide des
mesures à prendre pour résoudre le problème, et pourraient contribuer
à protéger la mer Baltique ainsi que la région baltique d’une éventuelle
catastrophe écologique. Les pays européens doivent faire preuve
d’une vraie solidarité, y compris du point de vue financier, avec
les pays riverains de la mer Baltique, dont les moyens pour gérer
les problèmes d’ordre environnemental (surtout ceux dont ils ne
sont pas responsables) ne sont pas nécessairement suffisants.
27. Les études d’impact sur l’environnement réalisées dans la
perspective d’accords interétatiques concernant spécifiquement l’utilisation
des fonds marins de la mer Baltique devraient comprendre un volet obligatoire
traitant de l’emplacement et des caractéristiques des armes chimiques
déposées sur les fonds et des dangers qui en émanent. Des mesures
préventives doivent être prévues dès le stade de la conception d’éventuelles
installations en mer Baltique. Les Etats qui mettent en œuvre de
tels projets économiques devraient également mettre en place une
surveillance continue des armes chimiques durant l’utilisation des fonds
marins et tenir régulièrement informés des résultats de cette surveillance
les gouvernements et les habitants des Etats riverains.
28. Ces dispositions devraient être intégrées dans l’accord entre
l’Allemagne et la Fédération de Russie concernant la construction
du gazoduc nord-européen, actuellement au stade de conception, dont
le tracé aura inévitablement des incidences sur des dépôts connus
d’armes chimiques en mer Baltique.
Commission chargée du rapport: commission de l’environnement,
de l’agriculture et des questions territoriales.
Renvoi en commission: Doc. 10701 et Renvoi no 3221 du 29 mai 2006.
Projet de résolution adopté à l’unanimité par la commission
le 15 avril 2008.
Membres de la commission: M. Alan Meale (Président),
Mme Maria Manuela de
Melo (1re Vice-Présidente), M. Juha Korkeaoja (2e Vice-Président),
M. Cezar Florin Preda (3e VicePrésident), M. Ruhi Açikgöz, M. Miloš Aligrudić, M. Gerolf Annemans, M. Alexander Babakov,
M. Tommaso Barbato, M. Rony Bargetze,
M. Fabio Berardi, M. Ivan Brajović, Mme Pikria
Chikhradze, M. Valeriu Cosarciuc, M. Taulant Dedja, M. Hubert Deittert, M. Miljenko Dorić, M. Tomasz Dudziński, M. József Ekes, M. Savo Erić, M. Bill Etherington, M. Nigel Evans (remplaçant:
M. John Prescott), M. Iván Farkas, Mme María
Emelina Fernández Soriano, M. Adolfo
Fernández Aguilar, M. György Frunda, Mme Eva García Pastor, M. Zahari Georgiev, M. Konstantinos
Gioulekas, M. Peter Götz, M. Rafael Huseynov, M. Jean Huss, M. Fazail İbrahimli, M. Ilie Ilascu, M. Ivan Ivanov, M. Bjørn Jacobsen, M. Gediminas Jakavonis, Mme Danuta Jazłowiecka, M. Stanisław Kalemba, M. Haluk Koç, M. Gerhard
Kurzmann (remplaçant: M. Karl Donabauer), M. Dominique
Le Mèner, M. François Loncle, M. Aleksei Lotman, Mme Kerstin
Lundgren, M. Theo Maissen, M. Yevhen Marmazov, M. Bernard Marquet, M. José Mendes Bota, M. Stefano
Morselli, M. Pasquale Nessa (remplaçant: M. José Luiz Del Roio), M. Tomislav Nikolić,
Mme Carina Ohlsson,
M. Joe O’Reilly, M. Germinal Peiro,
M. Ivan Popescu, M. Cezar
Florin Preda, M. Jakob Presečnik, M. Jeffrey Pullicino Orlando, Mme Adoración
Quesada Bravo, M. Dario Rivolta, M. René Rouquet,
Mme Ana Rugāte, M. Fidias Sarikas, M. Hermann Scheer, M. Andreas
Schieder, M. Mher Shahgeldyan, M. Steingrímur Sigfússon, M. Hans Kristian
Skibby, M. Ladislav Skopal, M. Rainder Steenblock,
M. Valeriy Sudarenkov, M. Vilmos Szabó, M. Vyacheslav Timchenko
(remplaçant: M. Yury Zelenskiy),
M. Bruno Tobback, M. Nikolay Tulaev (remplaçant: M. Vladimir Zhidkikh), M. Tomas Úlehla, M. Mustafa Ünal, M. Henk van Gerven, M. Rudolf Vis, M. Harm Evert Waalkens, M. Hansjörg Walter, M. Blagoj Zasov, Mme Roudoula Zissi.
N.B. Les noms des membres présents à la réunion sont indiqués
en gras.
Voir Commission permanente, 29 mai 2008 (adoption du projet
de résolution); et Résolution
1612.