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Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.
Déclaration écrite No. 441 | Doc. 12237 | 29 avril 2010
Le soixante-cinquième anniversaire de la fin de la deuxième guerre mondiale
1. Soixante-cinq années ont passé
depuis la fin de la guerre la plus sanglante que l’Europe et l’humanité aient
connue. Les procès de Nuremberg organisés par les principales puissances
alliées de la deuxième guerre mondiale ont condamné ceux qui avaient
été à l’origine de ce massacre entre les nations. Les verdicts rendus
alors ont gardé toute leur pertinence aujourd’hui.
2. La deuxième guerre mondiale n’a pas été seulement une guerre
entre des Etats et entre des peuples. L’idéologie fasciste et national-socialiste
ne visait pas uniquement à occuper des pays étrangers. Elle était profondément
inhumaine, totalitaire et fondamentalement raciste ; elle a abouti
à l’Holocauste, aux chambres à gaz et à l’extermination massive
de civils.
3. Une condamnation ferme de toute tentative de réhabilitation
du nazisme et de ses complices, de la résurgence du fascisme et
des idéologies racistes et nationalistes analogues serait un moyen
d’honorer dignement la mémoire des victimes de cette guerre.
4. Les Etats membres du Conseil de l’Europe doivent non seulement
refuser tout soutien officiel aux actions de collaborateurs nazis
ou aux actions menées en leur honneur, mais aussi prohiber fermement
ce type d’activités.
5. Nous sommes convaincus qu’il est de la plus haute importance
de respecter le souvenir des personnes mortes lors de cette guerre,
de préserver leurs sépultures et leurs mémoriaux et d’apprendre
aux jeunes européens à honorer les actes héroïques de ceux qui ont
sauvé des millions de personnes d’une annihilation complète.