Imprimer
Autres documents liés

Proposition de résolution | Doc. 12541 | 17 mars 2011

Egalité des sexes et conciliation de la vie familiale et professionnelle

Signataires : M. José MENDES BOTA, Portugal, PPE/DC ; Mme Olena BONDARENKO, Ukraine, PPE/DC ; Mme Ingrida CIRCENE, Lettonie, PPE/DC ; Mme Sahiba GAFAROVA, Azerbaïdjan, GDE ; Mme Gisèle GAUTIER, France, PPE/DC ; Mme Sophia GIANNAKA, Grèce, SOC ; Mme Ana GUŢU, République de Moldova, ADLE ; Mme Carina HÄGG, Suède, SOC ; Mme Olha HERASYM'YUK, Ukraine, PPE/DC ; Mme Birgen KELEŞ, Turquie, SOC ; Mme Krista KIURU, Finlande, SOC ; M. Tiny KOX, Pays-Bas, GUE ; M. Gebhard NEGELE, Liechtenstein, PPE/DC ; M. Dimitrios PAPADIMOULIS, Grèce, GUE ; Mme Carmen QUINTANILLA, Espagne, PPE/DC ; Mme Marlene RUPPRECHT, Allemagne, SOC ; Mme Fatiha SAÏDI, Belgique, SOC ; Mme Maria STAVROSITU, Roumanie, PPE/DC ; M. Björn von SYDOW, Suède, SOC ; Mme Gisela WURM, Autriche, SOC

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

Il est capital de permettre aux femmes d’associer travail et responsabilités liées à la maternité et aux autres activités familiales pour favoriser l’égalité des sexes et le bien-être de la société. Les femmes doivent avoir la possibilité de gagner leur vie de manière à être économiquement indépendantes sans être pénalisées parce qu’elles sont mères de famille et qu’elles s’occupent de leurs enfants.

En dépit du foisonnement de textes de loi et de mesures politiques contre la discrimination, il faut reconnaître qu’en réalité, les femmes font l’objet de discriminations en matière d’accès au marché du travail, que leurs perspectives de carrière sont moins prometteuses et qu’elles gagnent moins que les hommes.

Dans le même temps, ce sont elles qui supportent l’essentiel du fardeau des tâches ménagères.

La rareté des services de prise en charge a aussi un effet préjudiciable sur l’égalité des sexes, qui pourrait être aggravé par les conséquences de la crise financière.

Pour pouvoir faire face à leurs multiples engagements, un grand nombre de femmes acceptent des emplois temporaires ou à temps partiel, qui sont en-deçà de leur niveau de qualification, ou elles interrompent leur carrière. Cela perpétue la ségrégation des femmes, cantonnées à des postes subalternes, leur dépendance économique et l’inégalité qui caractérise leur situation au sein de la société.

En outre, de plus en plus de femmes choisissent de ne pas avoir d’enfants pour poursuivre une carrière professionnelle.

L’Assemblée parlementaire devrait réaliser une étude approfondie sur la situation dans les Etats membres du Conseil de l’Europe afin de repérer des bonnes pratiques et des modèles de législations et formuler des recommandations sur les points suivants :

  • égalité réelle entre les femmes et les hommes sur le lieu de travail ;
  • plus d’investissement dans des services de prise en charge des enfants, des personnes âgées et des personnes handicapées, qui soient de bonne qualité et largement accessibles pour les salariés des deux sexes ;
  • meilleure protection des salariées enceintes et protection et/ou réinsertion sur le marché du travail pour les femmes qui recommencent à travailler après des interruptions de carrière pour raisons familiales ;
  • congé de paternité ;
  • horaires et souplesse des conditions de travail.