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Recommandation 1173 (1992)
Conservation des bibliothèques et archives scientifiques dans les pays d'Europe centrale et orientale
1. La démocratisation des pays d'Europe
centrale et orientale affecte toute la société. L'ouverture politique offre
de larges perspectives à la liberté d'expression, à l'échange d'opinions
et à l'accélération de l'activité scientifique. Pourtant, la recherche
et le progrès scientifiques luttent pour survivre, tout comme les
collections scientifiques publiques sur lesquelles ils se fondent.
2. L'actuel manque de financement en Europe centrale et orientale
ne signifie pas seulement que l'acquisition du stock sera maintenant
réduite, mais qu'il se créera des lacunes difficiles à combler dans
le futur. A long terme, cette situation risque de nuire à la qualité
des travaux scientifiques et pédagogiques, et de compromettre ainsi
l'éducation des générations futures et leurs sources d'information.
3. La recherche et le progrès scientifiques sont un investissement
à long terme, indispensable à toutes les sociétés, qui ne peuvent
fonctionner sans un vaste réseau de bibliothèques, d'archives, de
musées et d'autres centres chargés de collecter et de fournir des
informations.
4. Les pays d'Europe centrale et orientale ont hérité de collections
publiques qui ne sont pas toutes dans le même état, tant sur le
plan économique que sur le plan politique. Aujourd'hui, il faut
y ajouter les différences de potentiel économique.
5. Dès le début du changement, une évolution positive a pu être
constatée: le personnel des bibliothèques a entrepris de sauver
et de réorganiser les collections.
6. Le principal problème, et le plus grave, est que les mesures
prises par les nouveaux régimes pour lutter contre la récession
économique ont diminué les crédits accordés par le pouvoir central
aux bibliothèques et aux archives publiques.
7. Avec la réorganisation et la décentralisation du réseau des
bibliothèques et des archives, celles-ci sont passées sous la tutelle
des autorités locales nouvellement constituées, qui, pour l'instant,
ne disposent même pas des ressources nécessaires à leur propre fonctionnement.
8. Faute d'argent, les bibliothèques et les archives ne développent
leurs stocks qu'avec beaucoup de difficultés et ne peuvent les préserver
qu'au prix d'efforts considérables. Les pays économiquement très
faibles sont quant à eux dépourvus des équipements techniques les
plus fondamentaux.
9. Seules les bibliothèques et les archives qui ont de multiples
liaisons internationales ont la possibilité de maintenir leur qualité,
et certaines d'entre elles ont déjà été contraintes de fermer.
10. L'intégration des bibliothèques, archives et collections des
institutions des anciens régimes du parti communiste dans la structure
actuelle ne se fait pas sans difficultés d'ordre professionnel et
politique.
11. La situation est particulièrement difficile dans l'est de
l'Allemagne qui subit d'importantes réductions de personnel et de
matériel, et elle se détériore rapidement dans les autres pays d'Europe
centrale et orientale.
12. La privatisation et la reprivatisation affectent les locaux
de plusieurs bibliothèques et archives scientifiques, de sorte que
de nombreuses institutions sont menacées d'éviction. En raison des
lois d'indemnisation, les ressources disponibles étant réduites,
les archivistes doivent faire face à un énorme surcroît de travail.
13. Les contradictions résultant du changement de régime n'ont
pas un caractère politique. En raison de la crise économique générale
et de la réorganisation du réseau, le sort des bibliothèques et
des archives scientifiques est incertain. L'importance économique
des bibliothèques et des archives, qui sont le support de l'activité
pédagogique et scientifique, risque d'être marginalisée, ce qui
peut avoir des effets irrémédiables et nuire à la qualité de cette
activité.
14. La détérioration des archives scientifiques représente aussi
une lourde perte pour le patrimoine culturel européen, car la constitution
d'archives de documents de cette période unique de transformation
politique sera plus tard impossible.
15. L'Assemblée recommande au Comité des Ministres:
a. d'inviter les pays d'Europe centrale et orientale en voie de démocratisation:i. à agir de façon responsable lors de tout investissement affectant l'avenir de l'enseignement et de la recherche de haut niveau, et le réseau des bibliothèques et archives servant les instituts concernés;ii. à légiférer dès que possible sur les musées et les archives, en vue de faciliter les recherches, tout en protégeant les droits personnels des victimes;
b. d'inviter ses comités et les organisations professionnelles des Etats membres à organiser des conférences d'experts, des séminaires et des échanges pour contribuer à la formation professionnelle de leurs collègues d'Europe centrale et orientale, et à la mise en œuvre de la technologie la plus moderne;
c. de demander instamment aux Etats membres du Conseil de l'Europe:i. de rendre possible la mise en place de l'infrastructure nécessaire au fonctionnement des bibliothèques et des archives;ii. d'inviter leurs instituts scientifiques et universitaires nationaux à prendre contact avec leurs partenaires de l'Est et d'encourager les échanges avec eux;iii. de faire pression sur les éditeurs et les fondations qui envoient de l'aide aux institutions d'Europe centrale et orientale, pour qu'ils consultent ces institutions sur leurs besoins, et d'apporter leur aide en conséquence.
16. L'Assemblée presse la Fédération internationale des bibliothèques
et archives (IFLA), la Ligue des bibliothèques européennes de recherche
(LIBER), le Conseil des archives nationales (CNA), l'Association internationale
d'institutions d'histoire syndicale (IALHI) et d'autres institutions
de cette nature d'encourager activement l'établissement de liens
avec d'autres organisations qui ne sont pas encore membres.
17. Elle demande instamment à la Conférence des recteurs européens
(CRE) et aux autres institutions universitaires européennes d'inclure
la conservation des bibliothèques et archives dans leurs programmes
de coopération avec l'Europe centrale et orientale.
18. L'Assemblée souligne:
a. que les trésors que possèdent les bibliothèques et les archives d'Europe centrale et orientale font partie intégrante du patrimoine culturel européen qui est de la responsabilité de tous les Etats membres;
b. que le mécanisme d'intégration européenne ne peut réussir que si les partenaires entreprennent dès le début de mener une action collective et de collaborer;
c. que l'accès aux bibliothèques et archives pour les citoyens, et plus particulièrement pour les journalistes et les chercheurs, est essentiel à la libre circulation de l'information et sera indispensable pour écrire l'histoire récente de l'Europe.
19. L'Assemblée presse la Fédération internationale des bibliothèques
et archives (IFLA), la Ligue des bibliothèques européennes de recherche
(LIBER), le Conseil des archives nationales (CNA), l'Association internationale
d'institutions d'histoire syndicale (IALHI) et d'autres institutions
de cette nature d'encourager activement l'établissement de liens
avec d'autres organisations qui ne sont pas encore membres.
20. Elle demande instamment à la Conférence des recteurs européens
(CRE) et aux autres institutions universitaires européennes d'inclure
la conservation des bibliothèques et archives dans leurs programmes
de coopération avec l'Europe centrale et orientale.
21. L'Assemblée souligne:
a. que les trésors que possèdent les bibliothèques et les archives d'Europe centrale et orientale font partie intégrante du patrimoine culturel européen qui est de la responsabilité de tous les Etats membres;
b. que le mécanisme d'intégration européenne ne peut réussir que si les partenaires entreprennent dès le début de mener une action collective et de collaborer;
c. que l'accès aux bibliothèques et archives pour les citoyens, et plus particulièrement pour les journalistes et les chercheurs, est essentiel à la libre circulation de l'information et sera indispensable pour écrire l'histoire récente de l'Europe.
22. L'Assemblée presse la Fédération internationale des bibliothèques
et archives (IFLA), la Ligue des bibliothèques européennes de recherche
(LIBER), le Conseil des archives nationales (CNA), l'Association internationale
d'institutions d'histoire syndicale (IALHI) et d'autres institutions
de cette nature d'encourager activement l'établissement de liens
avec d'autres organisations qui ne sont pas encore membres.
23. Elle demande instamment à la Conférence des recteurs européens
(CRE) et aux autres institutions universitaires européennes d'inclure
la conservation des bibliothèques et archives dans leurs programmes
de coopération avec l'Europe centrale et orientale.
24. L'Assemblée souligne:
a. que les trésors que possèdent les bibliothèques et les archives d'Europe centrale et orientale font partie intégrante du patrimoine culturel européen qui est de la responsabilité de tous les Etats membres;
b. que le mécanisme d'intégration européenne ne peut réussir que si les partenaires entreprennent dès le début de mener une action collective et de collaborer;
c. que l'accès aux bibliothèques et archives pour les citoyens, et plus particulièrement pour les journalistes et les chercheurs, est essentiel à la libre circulation de l'information et sera indispensable pour écrire l'histoire récente de l'Europe.
25. L'Assemblée presse la Fédération internationale des bibliothèques
et archives (IFLA), la Ligue des bibliothèques européennes de recherche
(LIBER), le Conseil des archives nationales (CNA), l'Association internationale
d'institutions d'histoire syndicale (IALHI) et d'autres institutions
de cette nature d'encourager activement l'établissement de liens
avec d'autres organisations qui ne sont pas encore membres.
26. Elle demande instamment à la Conférence des recteurs européens
(CRE) et aux autres institutions universitaires européennes d'inclure
la conservation des bibliothèques et archives dans leurs programmes
de coopération avec l'Europe centrale et orientale.
27. L'Assemblée souligne:
a. que les trésors que possèdent les bibliothèques et les archives d'Europe centrale et orientale font partie intégrante du patrimoine culturel européen qui est de la responsabilité de tous les Etats membres;
b. que le mécanisme d'intégration européenne ne peut réussir que si les partenaires entreprennent dès le début de mener une action collective et de collaborer;
c. que l'accès aux bibliothèques et archives pour les citoyens, et plus particulièrement pour les journalistes et les chercheurs, est essentiel à la libre circulation de l'information et sera indispensable pour écrire l'histoire récente de l'Europe.
28. L'Assemblée presse la Fédération internationale des bibliothèques
et archives (IFLA), la Ligue des bibliothèques européennes de recherche
(LIBER), le Conseil des archives nationales (CNA), l'Association internationale
d'institutions d'histoire syndicale (IALHI) et d'autres institutions
de cette nature d'encourager activement l'établissement de liens
avec d'autres organisations qui ne sont pas encore membres.
29. Elle demande instamment à la Conférence des recteurs européens
(CRE) et aux autres institutions universitaires européennes d'inclure
la conservation des bibliothèques et archives dans leurs programmes
de coopération avec l'Europe centrale et orientale.
30. L'Assemblée souligne:
a. que les trésors que possèdent les bibliothèques et les archives d'Europe centrale et orientale font partie intégrante du patrimoine culturel européen qui est de la responsabilité de tous les Etats membres;
b. que le mécanisme d'intégration européenne ne peut réussir que si les partenaires entreprennent dès le début de mener une action collective et de collaborer;
c. que l'accès aux bibliothèques et archives pour les citoyens, et plus particulièrement pour les journalistes et les chercheurs, est essentiel à la libre circulation de l'information et sera indispensable pour écrire l'histoire récente de l'Europe.