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Addendum au rapport | Doc. 12830 Part 2 Add. rev. | 23 janvier 2012
Activités du Bureau de l’Assemblée et de la Commission permanente (23 janvier 2012)
Bureau de l'Assemblée
1. Décisions du Bureau du 23 janvier 2012 nécessitant l’approbation de l’Assemblée
1.1. Evaluation du Partenariat pour la démocratie
- d’approuver le document et les propositions qui y sont contenues afin de les faire ratifier par l’Assemblée dans le cadre du rapport d’activité (Annexe I) ;
- de renvoyer l’évaluation du partenariat pour la démocratie concernant le Parlement du Maroc et le Conseil national palestinien à la commission des questions politiques et de la démocratie pour rapport et à la commission des affaires juridiques et des droits de l’homme et la commission sur l’égalité et sur la non-discrimination pour avis.
1.2. Résolution 1376 (2004) relative à Chypre
- de prendre note des lettres des deux partis politiques chypriotes turcs communiquant au Président de l’Assemblée les noms des deux « représentants élus de la communauté chypriote turque » appelés à siéger à l’Assemblée à savoir M. Ahmet Eti (Parti national de l’unité) et M. Mehmet Caglar (Parti républicain turc) à soumettre à l’Assemblée pour approbation dans le cadre du rapport d’activité.
Annexe
(open)AS/Pol (2011) 37 rév., 20 décembre 2011
Fpdoc37rev_11
Commission des questions politiques
Evaluation du Partenariat pour la démocratie, Note préparée par le Secrétariat sur instructions du Président
1. L’article 60.2 du Règlement, sur les conditions devant
être remplies par les parlements demandant le statut du partenariat
pour la démocratie, se réfère aux «aspirations» et « intentions »
dudit parlement, à un certain nombre d’« engagements » qu’il doit
prendre, ainsi qu’à l’« obligation » d’informer l’Assemblée régulièrement
des progrès accomplis dans la mise en œuvre des principes du Conseil
de l’Europe.
2. Dans ses résolutions accordant le statut au parlement du Maroc
et au Conseil national palestinien, l'Assemblée a ajouté des recommandations
additionnelles sur certaines questions spécifiques qu’elle considère
importantes pour le renforcement de la démocratie, des droits de
l'homme et de l’Etat de droit. L’Assemblée a également résolu de
revoir, au plus tard deux ans après l’adoption de ces résolutions,
l’état des progrès réalisés dans la mise en œuvre à la fois des
engagements (politiques) pris par le parlement concerné, ainsi que
dans le suivi des recommandations spécifiques sur les questions
mentionnées dans les résolutions respectives.
3. Il est clair que ce statut n'est pas une récompense pour un
fait accompli, mais une incitation à accomplir des choses. Il fixe
les règles d’un dialogue continu entre le Parlement concerné et
l’Assemblée.
4. L’article 60.7 du Règlement stipule que "la décision d'octroyer,
de suspendre ou de retirer le statut de partenaire pour la démocratie
est prise par une résolution de l'Assemblée, sur la base d’un rapport
de la commission des questions politiques». De même, le nouveau
mandat de la Commission des questions politiques et de la démocratie,
qui entrera en vigueur le 23 janvier 2011, prévoit que la commission
devra examiner « les questions relatives à la situation de la démocratie
ainsi qu’au fonctionnement et au développement des institutions
démocratiques […] dans les Etats dont les parlements bénéficient
du statut […] de partenaire pour la démocratie ». La Commission
des questions juridiques et des droits de l’homme et la Commission
sur l’égalité et la non-discrimination pourraient être saisies pour
avis sur la question, selon les termes de leur nouveau mandat.
5. Il est par conséquent clair que, lorsqu’elle octroie le statut
de partenaire pour la démocratie à un parlement, l’Assemblée, à
travers sa commission des questions politiques, a l’obligation de
suivre l’état des progrès réalisés par le parlement concerné dans
l'exécution à la fois des engagements pris par lui et des recommandations
spécifiques que l’Assemblée peut lui avoir adressées. Il est considéré
que deux ans est un laps de temps raisonnable pour le suivi de tels
progrès.
6. La commission des questions politiques devrait par conséquent
nommer un rapporteur pour suivre les progrès accomplis et pour préparer
un rapport en vue d’un débat à l'Assemblée deux ans après l'octroi
du statut. Le rapport devrait également inclure une évaluation des
bénéfices et engagements respectifs du partenariat.
7. Sur la base de ce rapport, l'Assemblée devrait décider de
maintenir, suspendre ou retirer le statut de partenaire pour la
démocratie. Elle peut également décider de prolonger la période
de suivi au cas où certains engagements n'auraient pas été remplis
ou certaines recommandations pas mises en œuvre.
8. Il est souhaitable que le rapporteur soit désigné au plus
tard 6 mois après l'octroi du statut.
9. Le rapporteur sur l’évaluation du partenariat pour la démocratie
avec un parlement bénéficiant de ce statut auprès de l’Assemblée
devrait suivre la situation dans le pays concerné de façon régulière,
maintenir le dialogue avec son parlement et tenir la commission
informée de manière appropriée.
10. Dans des cas d’urgence qui surviendraient avant la désignation
d’un rapporteur sur l’évaluation du partenariat pour la démocratie,
le Président de la commission ou l’(ex) rapporteur ayant préparé
le rapport sur la demande de statut, pourrait remplir les tâches
mentionnées ci-dessus.