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Déclaration écrite No. 542 | Doc. 13192 | 24 avril 2013

Reconnaissance du génocide arménien

Signataires : Mme Zaruhi POSTANJYAN, Arménie, PPE/DC ; M. Miloš ALIGRUDIĆ, Serbie, GDE ; Mme Theodora BAKOYANNIS, Grèce, PPE/DC ; M. Michael CONNARTY, Royaume-Uni, SOC ; M. Renato FARINA, Italie, PPE/DC ; M. Hans FRANKEN, Pays-Bas, PPE/DC ; M. Andrzej HALICKI, Pologne, PPE/DC ; M. Davit HARUTYUNYAN, Arménie, GDE ; Mme Arpine HOVHANNISYAN, Arménie, PPE/DC ; M. Andrej HUNKO, Allemagne, GUE ; M. Ferenc KALMÁR, Hongrie, PPE/DC ; Mme Naira KARAPETYAN, Arménie, PPE/DC ; M. Alejandro MUÑOZ-ALONSO, Espagne, PPE/DC ; M. Pieter OMTZIGT, Pays-Bas, PPE/DC ; M. Ivan RAČAN, Croatie, SOC ; M. René ROUQUET, France, SOC ; M. Oleksandr SHEVCHENKO, Ukraine, NI ; M. Serhiy SOBOLEV, Ukraine, PPE/DC ; M. Vilmos SZABÓ, Hongrie, SOC ; M. Nikolaj VILLUMSEN, Danemark, GUE ; Mme Anne-Mari VIROLAINEN, Finlande, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

La reconnaissance des génocides est un acte qui contribue au respect de la dignité humaine et à la prévention des crimes contre l’humanité.

La réalité du génocide arménien perpétré par l’Empire ottoman a été démontrée, reconnue et affirmée sous la forme de rapports médiatiques et de témoignages, de lois, de résolutions et de déclarations des Nations Unies, du Parlement européen et des parlements des Etats membres du Conseil de l'Europe, dont la Suède, la Lituanie, l'Allemagne, la Pologne, les Pays-Bas, la Slovaquie, la Suisse, la France, l’Italie, la Belgique, la Grèce, Chypre et la Fédération de Russie, ainsi que par la Chambre des représentants et 43 Etats fédérés des Etats-Unis, le Chili, l’Argentine, le Venezuela, le Canada, l’Uruguay et le Liban.

Les soussignés, membres de l'Assemblée parlementaire, demandent à tous les membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe de prendre les mesures nécessaires en faveur de la reconnaissance du génocide perpétré contre les Arméniens et d’autres Chrétiens dans l’Empire ottoman au début du XXe siècle, ce qui contribuera grandement à un éventuel acte similaire de reconnaissance par les autorités turques de ce crime odieux contre l’humanité et, en conséquence, conduira à la normalisation des relations entre l’Arménie et la Turquie, contribuant ainsi à la paix, à la sécurité et à la stabilité régionales.