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Déclaration écrite No. 569 | Doc. 13474 | 15 juillet 2014

Protestation contre la peine de mort pour des militants des Frères musulmans

Signataires : M. Andrzej HALICKI, Pologne, PPE/DC ; M. Volodymyr ARIEV, Ukraine, PPE/DC ; Mme Theodora BAKOYANNIS, Grèce, PPE/DC ; M. Robert BIEDROŃ, Pologne, SOC ; M. Marek BOROWSKI, Pologne, SOC ; Mme Beata BUBLEWICZ, Pologne, PPE/DC ; Mme Lolita ČIGĀNE, Lettonie, PPE/DC ; M. Jim D'ARCY, Irlande, PPE/DC ; Mme Ismeta DERVOZ, Bosnie-Herzégovine, PPE/DC ; M. Şaban DİŞLİ, Turquie, PPE/DC ; M. Bernd FABRITIUS, Allemagne, PPE/DC ; M. Axel E. FISCHER, Allemagne, PPE/DC ; Mme Iryna GERASHCHENKO, Ukraine, PPE/DC ; M. Valeriu GHILETCHI, République de Moldova, PPE/DC ; M. Jarosław GÓRCZYŃSKI, Pologne, PPE/DC ; M. Jonas GUNNARSSON, Suède, SOC ; M. Jürgen HARDT, Allemagne, PPE/DC ; M. Michael HENNRICH, Allemagne, PPE/DC ; Mme Françoise HETTO-GAASCH, Luxembourg, PPE/DC ; M. Tadeusz IWIŃSKI, Pologne, SOC ; M. Gordan JANDROKOVIĆ, Croatie, PPE/DC ; Mme Stella KYRIAKIDES, Chypre, PPE/DC ; Mme Inese LĪBIŅA-EGNERE, Lettonie, PPE/DC ; M. Frano MATUŠIĆ, Croatie, PPE/DC ; Mme Olivia MITCHELL, Irlande, PPE/DC ; M. Rubén MORENO PALANQUES, Espagne, PPE/DC ; M. Joseph O'REILLY, Irlande, PPE/DC ; Mme Liisa-Ly PAKOSTA, Estonie, PPE/DC ; Mme Gabriela PECKOVÁ, République tchèque, PPE/DC ; Mme Foteini PIPILI, Grèce, PPE/DC ; M. Stanislav POLČÁK, République tchèque, PPE/DC ; Mme Marietta de POURBAIX-LUNDIN, Suède, PPE/DC ; M. Cezar Florin PREDA, Roumanie, PPE/DC ; Mme Milena SANTERINI, Italie, NI ; M. Serhiy SOBOLEV, Ukraine, PPE/DC ; Mme Maria Edera SPADONI, Italie, NI ; M. Marc SPAUTZ, Luxembourg, PPE/DC ; Mme Karin STRENZ, Allemagne, PPE/DC ; M. Spyridon TALIADOUROS, Grèce, PPE/DC ; M. Konstantinos TZAVARAS, Grèce, PPE/DC ; M. Volker ULLRICH, Allemagne, PPE/DC ; M. Piotr WACH, Pologne, PPE/DC ; M. Karl-Georg WELLMANN, Allemagne, PPE/DC ; M. Tobias ZECH, Allemagne, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Nous avons observé les événements du Printemps arabe avec une appréhension mêlée d’espoir et de joie. Nous avons admiré la détermination, le courage et le dévouement avec lesquels les Egyptiens ont lutté pour les droits civils auxquels, à juste titre, ils aspiraient. L’attention publique internationale était focalisée sur l’Egypte.

L’attention et le soutien public international ont sans nul doute contribué de manière importante à la victoire de la société égyptienne sur un pouvoir étatique autoritaire et rejeté.

Toutefois, la victoire citoyenne n’a pas instauré une stabilité durable en Egypte. Nous n’avons nullement l’intention de déclarer notre soutien à l’une ou l’autre des parties au conflit politique dans ce pays ; en revanche, nous sommes complètement abasourdis et préoccupés par la manière dont se sont passés le procès et la condamnation de militants des Frères musulmans. Condamner 529 personnes dans un simulacre de procès mené à la va-vite est sans précédent dans le monde d’aujourd’hui et constitue un meurtre judiciaire.

Nous sommes persuadés que la communauté internationale ne saurait accepter le recours à la peine de mort en tant qu’instrument de lutte contre des opposants politiques.

Les membres soussignés de l’Assemblée parlementaire en appellent aux autorités égyptiennes – et à celles de tous les Etats dont le droit autorise la peine de mort – pour que soit introduit un moratoire à la peine capitale.