Proposition de résolution | Doc. 13627 | 07 octobre 2014
La nécessité d'arrêter la persécution croissante des communautés chrétiennes au Moyen-Orient
L’émergence de l’ «Etat islamique» et de l’idéologie de l’absolutisme islamiste va de pair avec une stratégie d’éradication de la présence chrétienne. L’extermination et l’esclavage sont devenus la norme.
En Irak et en Syrie, la liberté de religion est niée, les conversions forcées et les crucifixions sont monnaie courante et les maisons des Chrétiens sont marquées du «N» de Nazaréen, qui annonce le meurtre ou l’exil.
Le 21 janvier 2011 le Comité des Ministres a adopté à l’unanimité une déclaration sur les attaques contre les communautés chrétiennes et la nécessité de protéger la liberté de religion de tous les croyants; il a fermement condamné ces agissements ainsi que toutes les formes d’incitation à la violence religieuse, et a souligné le caractère inaliénable du droit à la liberté de religion.
Le 27 janvier 2011, l’Assemblée parlementaire a adopté sa Recommandation 1957 (2011) condamnant la violence à l’encontre des Chrétiens au Proche et au Moyen-Orient, où elle faisait remarquer que la disparition des communautés chrétiennes serait catastrophique pour l’Islam lui-même, parce que cela signifierait la victoire du fondamentalisme.
Aujourd’hui, la situation est encore plus grave et les engagements pris sont restés lettre morte. Il faut donc une nouvelle prise de conscience et identifier les outils capables d’empêcher l’élimination violente des minorités chrétiennes.