Déclaration écrite No. 666 | Doc. 14651 | 12 octobre 2018

Crise humanitaire au Venezuela

Signataires : M. Duarte MARQUES, Portugal, PPE/DC ; M. Jokin BILDARRATZ, Espagne, ADLE ; M. José CEPEDA, Espagne, SOC ; M. Telmo CORREIA, Portugal, PPE/DC ; M. Zsolt CSENGER-ZALÁN, Hongrie, PPE/DC ; M. Constantinos EFSTATHIOU, Chypre, SOC ; Mme Edite ESTRELA, Portugal, SOC ; M. Carlos Alberto GONÇALVES, Portugal, PPE/DC ; M. Jaime GONZÁLEZ TABOADA, Espagne, PPE/DC ; M. Domagoj HAJDUKOVIĆ, Croatie, SOC ; M. Andrzej HALICKI, Pologne, PPE/DC ; M. Giorgi KANDELAKI, Géorgie, PPE/DC ; M. Konstantinos KATSIKIS, Grèce, NI ; Mme Stella KYRIAKIDES, Chypre, PPE/DC ; M. Luís LEITE RAMOS, Portugal, PPE/DC ; Mme Esther MUÑOZ, Espagne, PPE/DC ; M. Killion MUNYAMA, Pologne, PPE/DC ; M. Paulo PISCO, Portugal, SOC ; M. Aleksander POCIEJ, Pologne, PPE/DC ; M. Jordi ROCA, Espagne, PPE/DC ; Mme Melisa RODRÍGUEZ HERNÁNDEZ, Espagne, ADLE ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; Mme María Concepción de SANTA ANA, Espagne, PPE/DC ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; Mme Tineke STRIK, Pays-Bas, SOC ; M. Egidijus VAREIKIS, Lituanie, PPE/DC ; M. Miltiadis VARVITSIOTIS, Grèce, PPE/DC ; M. Evangelos VENIZELOS, Grèce, SOC ; M. Jordi XUCLÀ, Espagne, ADLE ; M. Emanuelis ZINGERIS, Lituanie, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Selon les Nations Unies, des milliers de ressortissants vénézuéliens «souffrent de la faim, sont privés des médicaments élémentaires et tentent de survivre dans une situation qui ne cesse de se dégrader, sans aucun signe d’amélioration. Des familles ont été expulsées de chez elles par un recours excessif à la force, de nombreux domiciles ont été détruits et les effets personnels de leurs occupants confisqués. Le respect de la légalité et de l’État de droit n’existe plus en pareil cas».

L’inflation au Venezuela «pourrait atteindre 1 000 000 % d’ici à décembre 2018; seule l’Allemagne a connu une situation comparable après la première guerre mondiale».

Les principales communautés du Venezuela sont d’origine européenne, puisque plus de deux millions de citoyens ont une ascendance espagnole, italienne ou portugaise. Les diasporas européennes prisonnières de la situation du Venezuela comptent aujourd’hui environ un million de personnes.

Des milliers d’entre elles franchissent les frontières en qualité de réfugiés pour se rendre au Brésil ou en Colombie, certaines tentent de rejoindre l’Europe et les autres restent coincées au Venezuela.

Alors que l’Assemblée parlementaire s’efforce d’aider les réfugiés venus d’Afrique, plus d’un million de descendants d’Européens ont besoin de notre aide au Venezuela.

Nous appelons l’ensemble des États membres et l’Union européenne à élaborer une stratégie qui établisse en priorité un couloir humanitaire pour fournir des aliments et des médicaments, mais également un programme de réinsertion qui remédie aux problèmes de logement et d’éducation, aux problèmes sociaux et aux problèmes d’emploi.