Imprimer
Autres documents liés
Réponse à Recommandation | Doc. 14826 | 05 février 2019
Accords négociés dans le cadre de procédures pénales: le besoin de normes minimales pour les systèmes de renonciation au procès
1. Le Comité des Ministres
a examiné la Recommandation
2142 (2018) de l’Assemblée parlementaire «Accords négociés dans
le cadre de procédures pénales: le besoin de normes minimales pour
les systèmes de renonciation au procès», à la lumière des réponses
des comités consultés, à savoir le Comité européen pour les problèmes
criminels (CDPC), le Conseil consultatif de procureurs européens
(CCPE) et le Conseil consultatif de juges européens (CCJE).
2. Le droit à un procès équitable est un droit de l’homme fondamental
garanti par la Convention européenne des droits de l’homme et la
jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme. Les accords
négociés dans le cadre de procédures pénales se sont développés
au cours des dernières années dans un certain nombre d’États membres
du Conseil de l’Europe et le Comité des Ministres convient avec l’Assemblée
parlementaire de l’importance de garantir que les systèmes de renonciation
au procès prévoient des garanties adéquates afin de minimiser les
risques potentiels de menace aux droits de l’homme, et en particulier
au droit à un procès équitable.
3. Le Comité des Ministres prend note de l’invitation qui lui
est faite par l’Assemblée parlementaire «(d’)entreprendre une étude
approfondie sur le recours aux mécanismes de renonciation au procès
dans les États membres et observateurs du Conseil de l’Europe» et,
sur cette base «(d’)adresser aux États membres une série de recommandations».
Ayant noté que les mécanismes existants de renonciation au procès
dans les États membres semblent permettre de maintenir l’équilibre
entre les garanties des droits fondamentaux et la nécessité d’une
réponse rapide et efficace à la criminalité, le Comité des Ministres
informe l’Assemblée parlementaire que la préparation d’une telle
étude n’est pas, à l’heure actuelle, prioritaire. Les comités compétents
du Conseil de l’Europe continueront, néanmoins, de porter attention
à cette question et à son impact potentiel sur le droit à un procès
équitable.