Résumé:
Le réchauffement de la planète est un sujet d’inquiétude pour
tous les pays européens. Selon les estimations, 200 millions de
personnes seront déplacées d’ici à 2050 dans le monde en raison
du changement climatique. Il est indispensable de définir des stratégies
claires pour ces populations, et les États devraient, à cet égard, adopter
une approche plus volontariste pour protéger les victimes de catastrophes
naturelles ou d’origine humaine et améliorer les mécanismes de préparation
à ces catastrophes.
Ce rapport préconise de prendre des mesures spécifiques au
niveau local, national et international, et notamment de relever
le seuil de résilience des populations locales, de renforcer la
capacité des pays à réagir en cas de catastrophe et à gérer ces
événements, et d’améliorer la protection juridique des réfugiés
dans le contexte de la migration environnementale.
La réduction des risques de catastrophes devrait être intégrée
dans les politiques de développement et d’aménagement durables.
De plus, il conviendrait d'évaluer plus avant les interactions entre
le changement climatique d'une part et les conflits et les actes
de violence d'autre part, afin de mieux comprendre ce qui déclenche
la migration. Les nouveaux instruments juridiques internationaux
tels que la Convention de 2009 de l’Union africaine sur la protection
et l’assistance aux personnes déplacées en Afrique (Convention de
Kampala) peuvent être un exemple à suivre pour protéger les personnes
déplacées pour des raisons environnementales, qui est une obligation.
Le rapport souligne également la complémentarité qui existe entre
la prévention, l’aide d’urgence et la recherche de solutions durables
pour accélérer l’adaptation des sociétés au changement climatique.