Proposition de résolution | Doc. 11581 | 15 avril 2008

Défis posés par le changement climatique

Signataires : M. John PRESCOTT, Royaume-Uni, SOC ; M. Ruhi AÇIKGÖZ, Turquie, GDE ; M. Fabio BERARDI, Saint-Marin ; M. José Luiz DEL ROIO, Italie ; M. Miljenko DORIĆ, Croatie, ADLE ; M. Tomasz DUDZIŃSKI, Pologne, GDE ; M. József ÉKES, Hongrie ; M. Bill ETHERINGTON, Royaume-Uni ; M. Iván FARKAS, République slovaque ; M. Ilie ILAŞCU, Roumanie ; Mme Danuta JAZŁOWIECKA, Pologne ; M. Theo MAISSEN, Suisse ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; Mme Maria Manuela de MELO, Portugal, SOC ; M. Ivan POPESCU, Ukraine, SOC ; M. Fidias SARIKAS, Chypre, SOC ; M. Rudi VIS, Royaume-Uni ; M. Łukasz ZBONIKOWSKI, Pologne ; M. Yury ZELENSKIY, Fédération de Russie, GDE

Origine - Renvoyée à la commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions territoriales, pour rapport: Renvoi no 3447 (Commission permanente, 29 mai 2008).

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

Malgré les avancées réalisées lors de la Conférence de Bali, il est indispensable que la communauté internationale maintienne son élan à l’heure où se poursuivent les négociations sur le changement climatique pour qu’elles puissent déboucher sur un accord satisfaisant lors de la prochaine conférence qui se tiendra à Copenhague en décembre 2009.

Le changement climatique continue à représenter une menace de plus en plus lourde sur notre environnement et sur l’homme, mais aussi sur la paix et la stabilité dans le monde.

Plusieurs régions dans le monde risquent, par exemple, d’entrer en conflit pour contrôler les ressources naturelles telles que l’eau. Nous risquons également de voir des mouvements de population en raison des difficultés qu’éprouvent les habitants de certaines régions du monde à produire suffisamment pour subvenir à leurs besoins. Nous ne pouvons que constater que l’eau potable va manquer de plus en plus et que 3 % des espèces animales et végétales risquent de disparaître.

Plus encore, la déforestation qui se poursuit entraîne à terme la destruction de notre «système d’air conditionné».

Face à ce défi auquel nous sommes tous confrontés, nous devons continuer à conjuguer nos efforts.

En effet, le rôle de chacun de nous sera absolument crucial pour relever ce défi car, comme le disait le prince Charles en février dernier au Parlement européen, «le tictac fatal de l’horloge du changement climatique s’accélère».

Il est clair, en effet, que nos politiques ne sont plus adaptées aux bouleversements causés par le changement climatique et il devient urgent de mettre en place des stratégies intégrées et des approches participatives, et d’utiliser au mieux toutes nos connaissances et nos expertises.

Les défis sont considérables et nécessitent des outils efficaces. C’est ainsi qu’il faut encourager tous les citoyens à être créatifs et à innover, et c’est à la société tout entière qu’il appartient de s’engager pour trouver des solutions et adopter de nouveaux comportements.

Nous sommes arrivés maintenant dans la période «post-Kyoto» et, dans ce contexte, l’Union européenne et le Conseil de l’Europe doivent faire de l’Europe un leader dans les actions à mener contre le changement climatique.

L’Assemblée estime que les Etats membres et non membres ont un rôle crucial à jouer et qu’ils doivent poursuivre leur réflexion avec les acteurs des différents secteurs, que ce soit les secteurs de l’environnement, de l’agriculture, de l’industrie ou de l’économie.