Proposition de résolution | Doc. 11591 | 24 avril 2008
Le tourisme rural et l’environnement
La commission de l’environnement, de l’agriculture et des questions territoriales de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a constaté, en examinant le projet du rapport «Développement durable et tourisme: vers une croissance qualitative», que le tourisme rural n’y figurait pas pour des raisons juridiques particulières, alors qu’il représente une forme d’activité touristique des plus importantes, qui offre d’immenses possibilités en Europe.
La déclaration adoptée lors du Sommet de Rio de Janeiro, l’Agenda 21, souligne l’existence de trois composantes d’égale importance du développement durable: la protection de l’environnement, l’économie et le développement social. Un compromis entre ces objectifs environnementaux, économiques et sociaux ouvrira la voie à la prospérité pour les générations actuelles et futures, dans les limites acceptables de leurs répercussions sur l’environnement.
La nature même du tourisme rural évoque le développement durable, à l’heure où la mondialisation s’intensifie en Europe.
Il existe un rapport étroit entre le potentiel du tourisme rural et les ressources naturelles du paysage. Le potentiel de conservation du patrimoine culturel rural est inhérent au tourisme rural, qui se pratique dans le cadre d’une affaire familiale. Plusieurs pays européens font état de la situation défavorable dans laquelle se trouve le tourisme rural, du fait du déséquilibre des dispositions légales en matière de protection de l’environnement, d’économie et de développement social en ce qui concerne le développement du tourisme rural. Si ce défaut n’était pas corrigé, la société humaine pourrait subir les conséquences négatives de la mondialisation, tandis que des villages et des domaines où l’harmonie entre l’homme et la nature règne depuis des générations risqueraient de disparaître.
L’Assemblée décide d’analyser la situation et de prendre les mesures qui s’imposent à cette fin.