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Recommandation 1857 (2009)
Conséquences humanitaires de la guerre entre la Géorgie et la Russie
1. L’Assemblée
parlementaire fait référence à sa Résolution 1648 (2009) sur les conséquences humanitaires de la guerre entre
la Géorgie et la Russie.
2. Elle est d’avis que la communauté internationale peut jouer
un rôle important en Ossétie du Sud et en Abkhazie en y promouvant
et en y protégeant les droits de l’homme et le droit humanitaire.
Elle est en outre convaincue que le Conseil de l’Europe doit jouer
un rôle dans le domaine des droits de l’homme dans cette région,
sans préjudice de l’intégrité territoriale de la Géorgie.
3. L’Assemblée recommande donc au Comité des Ministres:
3.1. de rester en liaison avec l’Organisation
des Nations Unies, l’Union européenne, l’Organisation pour la sécurité
et la coopération en Europe, et les autres acteurs internationaux;
3.2. de soutenir la formation des membres de la Mission de
surveillance de l’Union européenne (MSUE) aux normes des droits
de l’homme;
3.3. d’examiner avec les Nations Unies, et dans les meilleurs
délais, comment il pourrait contribuer à la poursuite du travail
d’une mission des Nations Unies en Géorgie, y compris par une possible
présence du Conseil de l’Europe, pour remplacer l’actuelle Mission
d’observation des Nations Unies en Géorgie (MONUG);
3.4. de fournir un soutien et un financement à la mise en œuvre
des six principes du Commissaire aux droits de l’homme du Conseil
de l’Europe pour assurer de toute urgence la protection des droits
de l’homme et la sécurité humanitaire.
4. L’Assemblée recommande également au Comité des Ministres d’inviter
toutes les instances appropriées du Conseil de l’Europe:
4.1. à former les autorités locales
et les agents des forces de l’ordre aux normes des droits de l’homme
ainsi qu’aux besoins économiques, sociaux, culturels et psychologiques
spécifiques des personnes déplacées à l’intérieur du pays, conformément
à la Recommandation Rec(2006)6 du Comité des Ministres relative
aux personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et aux
Principes directeurs des Nations Unies relatifs au déplacement de
personnes à l’intérieur de leur propre pays et en collaboration
avec les agences mandatées des Nations Unies et les autres organisations concernées;
4.2. à étudier la possibilité de fournir une formation en Géorgie
aux fonctionnaires du gouvernement, aux niveaux national et local,
sur la manière de dépenser l’aide et l’assistance internationales,
et d’en rendre compte avec transparence;
4.3. à fournir aux organisations non gouvernementales une formation
au suivi de l’aide et de l’assistance utilisées par le gouvernement
et les autorités locales;
4.4. à organiser une réunion multilatérale des fonctionnaires
du gouvernement s’occupant des questions des personnes déplacées,
afin de leur permettre d’apprendre comment ces questions sont traitées
dans d’autres pays;
4.5. à organiser une réunion multilatérale pour des organisations
non gouvernementales se spécialisant dans les problèmes de personnes
déplacées pour leur permettre de bénéficier de l’apprentissage issu
des échanges d’expériences.