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Recommandation 1965 (2011) Version finale
Education contre la violence à l'école
1. Rappelant sa Résolution 1803 (2011) sur l’éducation
contre la violence à l’école, l’Assemblée parlementaire considère
que la violence à l’école est une violation des droits de l’enfant.
Il est nécessaire d’améliorer la conception des politiques concernant
l’éducation contre la violence à l’école et de mieux soutenir la
mise en œuvre des politiques nationales visant à neutraliser toute
forme de violence à l’encontre des enfants et des adolescents.
2. L’Assemblée estime que, pour créer des synergies propres à
renforcer l’incidence des politiques nationales traitant de cette
question complexe, une plus grande coopération s’impose au niveau
européen et que, à cet égard, le Conseil de l’Europe devrait jouer
un rôle plus actif.
3. En conséquence, l’Assemblée recommande au Comité des Ministres:
3.1. de soumettre la Résolution 1803 (2011) aux
ministères compétents des Etats membres, en les appelant à prendre
en compte les lignes directrices qu’elle contient et à les communiquer
à toutes leurs institutions d’enseignement;
3.2. d’inviter, par le biais des ministres de l’Education des
Etats membres, la prochaine conférence permanente des ministres
européens de l’Education à élaborer, en étroite coopération avec
le comité directeur compétent du Conseil de l’Europe, des politiques
éducatives globales et proactives contre la violence à l’école et
dans la société en général;
3.3. d’aider les Etats membres situés dans des zones de conflit
ou de postconflit à élaborer des projets scolaires pratiques contre
la violence à l’école, au sein de la famille, dans la société et
entre les nations;
3.4. d’aider les Etats membres à promouvoir une culture de
la démocratie et des droits de l’homme à l’école en conformité avec
la Charte du Conseil de l’Europe sur l’éducation à la citoyenneté démocratique
et l’éducation aux droits de l’homme, adoptée dans le cadre de la
Recommandation du Comité des Ministres CM/Rec(2010)7;
3.5. de mettre en place une coopération plus étroite avec le
Réseau européen des médiateurs pour l’enfance (ENOC) et son secrétariat
à Strasbourg, et de leur apporter un soutien direct;
3.6. d’établir une coopération directe avec la Commission européenne
en ce qui concerne ses travaux sur une stratégie de l’Union européenne
pour les droits de l’enfant, et de s’efforcer à ce que ces travaux
soient étendus à tous les Etats membres du Conseil de l’Europe;
3.7. de coopérer avec la Représentante spéciale du Secrétaire
général des Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants
et, dans ce domaine, de mieux coordonner l’action européenne régionale;
3.8. de lancer, par le biais de ses ministres compétents, des
plans d’action nationaux contre la violence dans les nouveaux médias,
si possible en partenariat avec des agences et des organisations de
protection de l’enfance ainsi qu’avec des sociétés de communication
et de l’internet.