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Recommandation 2023 (2013) Version finale
Le droit des enfants à l’intégrité physique
1. L’Assemblée parlementaire, se référant
à sa Résolution 1952
(2013) sur le droit des enfants à l’intégrité physique,
salue les travaux ambitieux entrepris par le Conseil de l’Europe
en faveur des droits de l’enfant, qui ont toujours suivi une démarche
globale comprenant la protection des enfants, la promotion de leur développement
et leur participation, en tant que principaux piliers des stratégies
efficaces pour les droits de l’enfant.
2. L’Assemblée se félicite en particulier du fait que la Stratégie
du Conseil de l’Europe sur les droits de l’enfant mette déjà l’accent,
dans ses objectifs stratégiques, sur l’élimination de toutes les
formes de violence contre les enfants, et elle encourage vivement
le Comité des Ministres à autoriser la poursuite de ces travaux selon
les mêmes orientations au-delà de 2015.
3. L’Assemblée souligne néanmoins qu’une catégorie particulière
de violations des droits humains contre les enfants n’est pas encore
expressément visée par les politiques ou instruments juridiques
européens et internationaux, à savoir les violations médicalement
non justifiées de l’intégrité physique des enfants telles que décrites
dans la Résolution 1952
(2013).
4. Dans le but de renforcer la protection des droits et du bien-être
des enfants à l’échelon européen, l’Assemblée invite le Comité des
Ministres:
4.1. à prendre pleinement
en compte la question du droit des enfants à l’intégrité physique
lors de l’élaboration et de l’adoption de sa nouvelle stratégie
sur les droits de l’enfant en vue de sa mise en œuvre à partir de
2015, en particulier en ce qui concerne la lutte contre toutes les
formes de violence contre les enfants et la promotion de la participation
des enfants aux décisions qui les concernent;
4.2. à examiner la possibilité d’intégrer expressément, dans
les normes pertinentes du Conseil de l’Europe, le droit des enfants
à l’intégrité physique ainsi que leur droit de participer à toute
décision les concernant, et, dans ce but, à déterminer par une analyse
approfondie dans quels instruments du Conseil de l’Europe ces droits
devraient être intégrés.