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Recommandation 1998 (2012) Version finale
La protection de la liberté d'expression et d'information sur l'internet et les médias en ligne
1. Se référant à sa Résolution 1877 (2012) sur
la protection de la liberté d’expression et d’information sur l’internet
et les médias en ligne, l’Assemblée parlementaire rappelle le Plan
d’action du 3e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Conseil
de l’Europe (Varsovie, 2005) qui a demandé à l’Organisation de développer
des principes et lignes directrices destinés à assurer le respect
des droits de l’homme et la primauté du droit dans la société de
l’information, ainsi que de s’attaquer aux défis posés par l’utilisation
des technologies d’information et de communication (TIC) en vue
de garantir la protection des droits de l’homme contre les violations
résultant d’un usage abusif de telles technologies.
2. En conséquence, l’Assemblée recommande au Comité des Ministres:
2.1. de tenir compte de la Résolution 1877 (2012) dans
son propre travail et de la transmettre aux autorités nationales
de régulation et aux ministères nationaux compétents qui sont responsables
des services médiatiques fondés sur les TIC;
2.2. d’élaborer des lignes directrices sur les juridictions
internes et la responsabilité juridique et d’entreprise des compagnies
privées intermédiaires de services médiatiques fondés sur les TIC,
en concentrant notamment leur travail sur la responsabilité des
intermédiaires pour le fonctionnement de l’internet et des médias
en ligne ainsi que pour le respect de la liberté d’expression et
d’information;
2.3. de coopérer avec la Commission européenne et l’Organe
des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE)
de l’Union européenne afin de garantir une application commune de
l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (STE
no 5) et de l’article 11 de la Charte des droits fondamentaux de
l’Union européenne, en ce qui concerne la liberté d’expression et
d’information dans les médias fondés sur les TIC;
2.4. de promouvoir la signature et la ratification de la Convention
sur la cybercriminalité (STE no 185) ainsi que son Protocole additionnel
relatif à l’incrimination d’actes de nature raciste et xénophobe commis
par le biais de systèmes informatiques (STE no 189) par tous les
Etats membres ainsi que par les Etats non membres et l’Union européenne.