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Déclaration écrite No. 681 | Doc. 14928 | 27 juin 2019

Protéger les droits de l’homme en mer Méditerranée

Signataires : Mme Luise AMTSBERG, Allemagne, SOC ; Mme Sahar ALQAWASMI, Palestine ; M. Sos AVETISYAN, Arménie, SOC ; M. Michel BRANDT, Allemagne, GUE ; Mme Doris BURES, Autriche, SOC ; M. Algirdas BUTKEVIČIUS, Lituanie, SOC ; M. José CEPEDA, Espagne, SOC ; M. Ahmet Ünal ÇEVİKÖZ, Turquie, SOC ; Mme Lise CHRISTOFFERSEN, Norvège, SOC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; Mme Vanessa D'AMBROSIO, Saint-Marin, SOC ; Mme Olivia DELGADO, Espagne, SOC ; M. Espen Barth EIDE, Norvège, SOC ; M. Yunus EMRE, Turquie, SOC ; Mme Tarja FILATOV, Finlande, SOC ; M. Antonio GUTIÉRREZ, Espagne, SOC ; M. Domagoj HAJDUKOVIĆ, Croatie, SOC ; Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; M. Frank HEINRICH, Allemagne, PPE/DC ; Mme Inka HOPSU, Finlande, SOC ; Mme Sofio KATSARAVA, Géorgie, SOC ; M. Pere LÓPEZ, Andorre, SOC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; Mme Selin SAYEK BÖKE, Turquie, SOC ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; M. Frithjof SCHMIDT, Allemagne, SOC ; M. Frank SCHWABE, Allemagne, SOC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:

La situation en mer Méditerranée est dramatique. Des milliers de femmes et d’hommes sont morts depuis 2014 en tentant de trouver un havre de paix en Europe. Ainsi que Mme Dunja Mijatović, la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe l’a souligné à juste titre, il faut que les pays d’Europe réagissent. Il faut qu’ils commencent à répondre aux besoins humanitaires en mer au lieu de tenter avant tout d’empêcher les réfugiés et les migrants d’atteindre les côtes de l’Europe.

Les États membres doivent mettre en place une mission civile européenne de recherche et de sauvetage en Méditerranée. Non seulement les États manquent à leur obligation de s’acquitter de cette mission, mais ils empêchent aussi les ONG de combler cette lacune en allant sauver des personnes durement éprouvées et en sauvant des vies humaines. Certaines ONG sont même poursuivies en justice parce qu’elles sont assimilées à des auteurs d’infractions pénales et à des trafiquants. Il faut que cela cesse. Les personnes secourues doivent pouvoir descendre à terre en sécurité aussitôt que possible. La situation actuelle où des États refusent l’accès à leurs ports n’est ni moralement, ni juridiquement acceptable. Les personnes secourues ont besoin d’accéder à une procédure d’asile constitutionnelle équitable. La situation des réfugiés en Libye est inhumaine et la Libye ne peut servir de pays sûr. C’est pourquoi, il faut que les États membres offrent des voies de passage accessibles sûres et légales pour quitter ce pays grâce à des mécanismes d’évacuation et de réinstallation.