1.10.2012
Allocution de bienvenue
de M. Jean-Claude Mignon,
Président de l’Assemblée parlementaire
du Conseil de l’Europe,
à l’attention de M. Nicolae Timofti,
Président de la République de Moldova
PARTIE DE SESSION D’OCTOBRE 2012
(Strasbourg, Mercredi, 3 octobre 2012, 15h30)
Monsieur le Président, soyez le bienvenu à Strasbourg.
Votre élection en mars dernier a mis fin à 3 années de blocage institutionnel dans votre pays – période pendant laquelle la République de Moldova a connu 3 élections parlementaires et un référendum sur l’amendement de la Constitution.
Désormais, les institutions démocratiques de la République de Moldova fonctionnent normalement et, grâce à votre engagement personnel et à celui du gouvernement de M. Filat en faveur de réformes, la République de Moldova peut enfin avancer sur le chemin de l’intégration européenne.
Nous sommes donc aujourd’hui très heureux de vous accueillir parmi nous afin d’examiner ensemble d les moyens concrets de soutenir votre pays dans cette voie.
Il y a un autre sujet, Monsieur le Président, où notre Assemblée est prête à vous épauler. Il s’agit de la résolution du conflit dans la région transnistrienne de votre pays, dit « conflit gelé ». Nous avons salué, avec beaucoup d’espoir et d’enthousiasme, la reprise des négociations dans le format « 5+2 » en décembre de l’année dernière et suivons avec beaucoup d’intérêt, depuis, le développement des discussions.
Actuellement, l’atmosphère semble propice au dialogue et la rencontre qui a eu lieu, le 25 septembre dernier, entre le Premier ministre de la République de Moldova, M. Filat, et le leader de la région transnistrienne, M. Chevchuk, en est une excellente preuve.
Je voudrais vous assurer, Monsieur le Président, que tout en soutenant les négociations au sein du format « 5 + 2 », notre Assemblée est également prête à jouer un rôle actif dans la recherche de la solution au conflit transnistrien, par exemple, en aidant à rétablir la confiance et le dialogue entre les élus des deux rives du Dniestr. Je me suis personnellement engagé à promouvoir ce processus et j’espère que dans les mois à venir nous pourrons avancer dans dans ce dossier.
Monsieur le Président, vous avez maintenant la parole.