21.4.2012
ALLOCUTION DE BIENVENUE
DE MONSIEUR JEAN-CLAUDE MIGNON,
PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE PARLEMENTAIRE
A L’ATTENTION DE MONSIEUR DAVID LIDINGTON, PRESIDENT DU COMITE DES MINISTRES
PARTIE DE SESSION D’AVRIL 2012
(Strasbourg, Lundi 23 avril 2012, 15h00)
Monsieur le Président du Comité des Ministres,
Je suis heureux de vous accueillir de nouveau à Strasbourg, seulement quelques jours après que se soit tenue à Brighton, au Royaume-Uni, la conférence qui a représenté le point culminant de la présidence britannique, la Conférence sur l’avenir de la Cour européenne des Droits de l'Homme.
Je salue, par votre intermédiaire, la détermination de la présidence britannique à mettre au cœur de ses préoccupations la réflexion, nécessaire et opportune, sur le système entier de protection des droits de l’homme en Europe. Il est, en effet, essentiel de réfléchir parallèlement au fonctionnement de la Cour, et à la façon dont nos pays membres mettent en œuvre la Convention européenne des Droits de l’Homme.
Nous sommes donc très intéressés d’entendre vos observations sur la Déclaration de Brighton ; [des réflexions qui, j’en suis sûr, alimenteront également dans la semaine le débat d’actualité que l’Assemblée tiendra sur le même sujet].
Monsieur le Président, je tiens à rendre hommage à la présidence britannique pour le travail accompli, ainsi que pour ses autres grandes priorités, notamment le renforcement de l’État de droit en Europe, la gouvernance de l’Internet, la lutte contre la discrimination des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenre et le soutien à la démocratie locale et régionale.
Finalement, je me réjouis de l’engagement fort que votre gouvernement nous a témoigné au plus haut niveau, tout au long des derniers six mois. Ceci montre à quel point les valeurs de notre organisation continuent à marquer nos sociétés en constante évolution, et combien il est important de poursuivre le dialogue et le débat dans le souci de préserver et renforcer le système unique de protection des droits de l’homme que nous avons mis en place.
Monsieur le Président, vous avez la parole.