23.06.2012

Allocution de bienvenue de M. Jean-Claude Mignon,

Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe,

à l’attention de Monsieur Sali Berisha,

Premier Ministre de l’Albanie

(Strasbourg, lundi 25 juin 2012, 12h00)

Monsieur le Premier Ministre,

C’est avec grand plaisir que je vous souhaite la bienvenue dans cet Hémicycle, au nom de tous les membres de l’Assemblée. Votre visite d’aujourd’hui à Strasbourg est très symbolique puisque votre pays, l’Albanie, préside en ce moment le Comité des Ministres de notre Organisation, et ce pour la première fois de son histoire.

Comme vous le savez, notre Assemblée soutient les transformations démocratiques en Albanie depuis le début. En effet, en mars 1991, elle a été la première Assemblée parlementaire internationale à y observer des élections. Depuis son adhésion au Conseil de l’Europe en juillet 1995, votre pays a énormément progressé sur le chemin des réformes démocratiques. Le fait que l’Albanie préside actuellement le Comité des ministres indique que les progrès réalisés par votre pays sont reconnus.

Aujourd’hui, l’Albanie frappe à la porte de l’Union européenne. Nous soutenons pleinement cette ambition tout à fait légitime du peuple albanais. Mais, vous le savez, il reste encore beaucoup à faire pour avancer sur ce chemin, notamment dans le domaine des réformes électorales, de la réforme de la procédure parlementaire, de la lutte contre la corruption, pour ne citer que quelques exemples.

Le Conseil de l’Europe et notre Assemblée sont toujours présents pour vous soutenir dans ces travaux. Je voudrais vous assurer, Monsieur le Premier Ministre, que vous pouvez compter sur les rapporteurs de la Commission de suivi, ainsi que sur de nombreux experts de la Commission de Venise et d’autres organes du Conseil de l’Europe, pour vous aider à trouver des solutions efficaces et adaptées à votre pays.

Monsieur le Premier Ministre, en plus d’être un homme politique expérimenté, vous êtes un intellectuel de renom et un grand orateur. Vos interventions devant cette Assemblée en 1992 et en 2006 ont suscité alors un vif intérêt. Nous écouterons donc avec grande attention votre intervention d’aujourd’hui. Il va sans dire que les membres de cette Assemblée ne manqueront pas de vous poser de nombreuses questions.

Monsieur le Premier Ministre, vous avez la parole.