1.10.2012

Allocution de bienvenue

de M. Jean-Claude Mignon, Président de l’Assemblée parlementairedu Conseil de l’Europe,

à l’attention de M. Edmond Panariti, Ministre des Affaires étrangères de l'Albanie,Président du Comité des Ministres

 

PARTIE DE SESSION D’OCTOBRE 2012

(Strasbourg, Mardi, 2 octobre 2012, 12h00)

Monsieur le Président du Comité des Ministres,

Je vous souhaite la bienvenue parmi nous en vous félicitant, vous-même et les autorités de votre pays en général, du sérieux, de l’ambition et de la pertinence dont l’Albanie fait preuve en présidant le Comité des Ministres de notre organisation.

Les priorités de votre présidence albanaise sont étroitement liées aux grandes préoccupations de notre temps – permettez-moi de souligner, en particulier, votre action qui vise à promouvoir des sociétés démocratiques durables à travers la diversité, le dialogue interculturel et l’éducation, ainsi que le renforcement de la démocratie locale et régionale et l’Etat de droit en Europe.

En même temps, nous partageons le souci de réformer le Conseil de l’Europe pour l’adapter au mieux aux défis de notre époque et pour garantir l’efficacité de la Cour européenne des droits de l’homme.

Je tiens à souligner également l’engagement personnel des dirigeants au plus haut niveau de votre pays pour rendre la présidence albanaise la plus efficace possible – encore cette semaine, nous aurons l’occasion d’accueillir le Président de la République, après avoir eu le plaisir d’accueillir votre Premier ministre, qui est aussi « l’un des nôtres » - ancien collègue de l’Assemblée, en juin dernier.

L’Albanie démontre que, quand il s’agit de contribuer au développement d’une cause grande et juste avec ses idées et son énergie, il n’y a pas de petits et de grands pays.

Finalement, Monsieur le Président, je voudrais me féliciter – nous féliciter ! – de la très bonne coopération entre l’Assemblée et le Comité des Ministres, qui s’amplifie quotidiennement par des rencontres de plus en plus régulières. Je me réjouis du fait que très prochainement, vous et moi, nous nous rendrons ensemble en visite officielle en Tunisie, le premier pays de ce qu’on appelle le « printemps arabe ». Ceci est encore une preuve de l’utilité de notre travail ensemble, en faveur de plus de démocratie et de stabilité, en Europe et au-delà.

Monsieur le Président, vous avez la parole.