15/04/2008
ALLOCUTION DE BIENVENUE DE M. LLUÍS MARIA DE PUIG,
PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE PARLEMENTAIRE,
À M. JÁN KUBIŠ,
MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA SLOVAQUIE,
PRÉSIDENT DU COMITÉ DES MINISTRES
(Strasbourg, 15 heures, mardi 15 avril 2008)
J’accueille maintenant M. Ján Kubiš, Ministre des Affaires étrangères de la Slovaquie et Président du Comité des Ministres.
Monsieur le Président,
Vous vous exprimez aujourd’hui pour la deuxième fois devant notre Assemblée en votre qualité de Président du Comité des Ministres.
Votre présence parmi nous, après les visites de votre Président M. Ivan Gašparovič hier et du Premier ministre M. Robert Fico lors de notre première partie de session en janvier, montre l’intérêt que la République de Slovaquie attache au plus haut niveau à la cause du Conseil de l’Europe.
La Présidence slovaque a été marquée par de nombreux événements importants et elle a eu pour thèmes des questions d’une importance cruciale, non seulement pour notre Organisation mais aussi pour l’Europe dans son ensemble.
J’évoquerai tout d’abord la réunion de la Commission permanente qui s’est tenue à Bratislava en novembre 2007. Nous y avons participé, les membres de cette Assemblée et moi-même, à un débat animé et nous avons apprécié l’échange de vues fructueux – et parfois très spontané – que nous avons eu avec vous.
Le 8 avril, à l’occasion de la Journée internationale des Roms, vous avez attiré l’attention sur cette minorité trop souvent négligée de notre continent, qui fait encore l’objet d’une discrimination dans de nombreux Etats membres. La conférence sur « L’éducation des enfants et adolescents roms » a été le lieu d’un riche débat, et cette question figure à nouveau au premier plan de nos préoccupations.
Sous votre présidence, le Conseil de l’Europe a renforcé sa coopération avec la société civile et les ONG, ainsi qu’avec l’Union européenne et d’autres organisations internationales, notamment l’OSCE, en vue de réaliser notre objectif commun de protection et de promotion des droits de l’Homme, de la démocratie et de l’Etat de droit partout en Europe.
Par ailleurs, vous avez intensifié le dialogue avec le Bélarus, le seul Etat européen non membre du Conseil de l’Europe, et vous avez considérablement fait progresser les négociations concernant la création du premier point d’information du Conseil de l’Europe à l’université de Minsk.
La prochaine session ministérielle, en mai 2008, sera pour vous une excellente occasion d’ajouter encore au succès de votre présidence. Nous espérons qu’un grand nombre de vos homologues des autres Etats membres pourront assister à cette session, non seulement pour répondre à une des recommandations les plus importantes du rapport Juncker, mais aussi pour consolider encore le système de protection des droits de l’Homme du Conseil de l’Europe.
Monsieur le Président, merci une fois encore pour le travail remarquable que vous avez accompli pendant votre présidence et pour votre contribution au renforcement de la coopération entre le Comité des Ministres et l’Assemblée parlementaire. Vous avez la parole.