1. Introduction
1. Le 22 janvier 2024, avec le
soutien de plus de 30 membres de l’Assemblée parlementaire présents
dans l’hémicycle, appartenant à cinq délégations nationales au moins,
M. Frank Schwabe (Allemagne, SOC) a contesté les pouvoirs non encore
ratifiés de la délégation azerbaïdjanaise pour des raisons substantielles
sur le fondement de l’article 8 du Règlement de l’Assemblée parlementaire.
2. Les raisons substantielles invoquées pour contester les pouvoirs
font référence à la détérioration de la situation en ce qui concerne
la démocratie pluraliste, le respect de l’État de droit, les droits
humains et les libertés fondamentales, ainsi qu’au rôle des autorités
azerbaïdjanaises dans les événements de septembre 2023 qui ont conduit
à la fuite de l’ensemble de la population ethnique arménienne du
Haut-Karabakh vers l’Arménie. Toutes ces questions soulèvent de
sérieux doutes quant au respect par l’Azerbaïdjan de ses engagements
et obligations vis-à-vis du Conseil de l’Europe.
3. Conformément à l’article 8.3 du Règlement, la commission pour
le respect des obligations et engagements des États membres du Conseil
de l’Europe (commission de suivi) a été saisie pour rapport et la commission
du Règlement, des immunités et des affaires institutionnelles pour
avis.
4. Lors de sa réunion du 22 janvier 2024, la commission de suivi
m’a nommé rapporteur.
2. Respect des engagements et obligations
découlant de l'adhésion au Conseil de l'Europe
5. Lors de sa réunion à Rome le
5 décembre 2023, la commission de suivi a adopté un rapport sur
le respect des engagements et obligations de l’Azerbaïdjan, préparé
par les corapporteurs Mme Lise Christoffersen
(Norvège, SOC) et M. Ian Liddell-Grainger (Royaume-Uni, CE/AD).
Le rapport a déjà été déposé et sera publié sur le site internet
de l’Assemblée après la prochaine élection présidentielle anticipée prévue
le 7 février 2024 (annoncée peu après l’adoption du rapport de la
commission de suivi). Par conséquent, le présent rapport ne remplacera
pas le rapport de la commission de suivi et ne portera que sur les
principales préoccupations concernant les obligations statutaires
de l'Azerbaïdjan, les évolutions les plus récentes dans le pays
et les cas de manque de coopération avec l'Assemblée.
6. En adhérant au Conseil de l’Europe le 25 janvier 2001, la
République d’Azerbaïdjan a accepté d’honorer plusieurs engagements
spécifiques énumérés dans l’
Avis
222 (2000) de l’Assemblée et a accepté les obligations incombant
à tous les États membres en vertu de l’article 3 du Statut du Conseil
de l’Europe (STE no 1): le respect des
principes de la démocratie pluraliste et de l’État de droit ainsi
que le respect des droits humains et des libertés fondamentales
de toutes les personnes placées sous sa juridiction. Dans sa
Résolution 2184 (2017) «Le fonctionnement des institutions démocratiques en
Azerbaïdjan» et
sa Résolution
2185 (2017) «Présidence azerbaïdjanaise du Conseil de l’Europe:
quelles sont les suites à donner en matière de respect des droits
de l’homme?», toutes deux adoptées le 11 octobre 2017, l'Assemblée
évoque plusieurs préoccupations sérieuses concernant la séparation
des pouvoirs, l’indépendance de la justice et la situation des droits
humains dans le pays. La plupart de ces préoccupations n’ont toujours
pas été prises en compte.
7. Concernant la démocratie pluraliste, l'Azerbaïdjan est doté
d’un système de gouvernement présidentiel dans lequel le président,
élu pour sept ans, exerce des pouvoirs constitutionnels étendus
vis-à-vis des autres branches du pouvoir, y compris le parlement
(Milli Majlis), et peut même dissoudre ce dernier. Par conséquent, la
question de l'équilibre des pouvoirs demeure très problématique
et les recommandations de la Commission européenne pour la démocratie
par le droit («Commission de Venise») figurant dans son avis
CDL-AD(2016)029 du 18 octobre 2016 sur le projet de révision de la Constitution
n’ont pas été suivies. L'élection présidentielle anticipée de 2018
et les élections législatives anticipées de 2020 ont été boycottées
par certains partis d’opposition, principalement en raison des restrictions
touchant aux libertés politiques (voir ci-après). En outre, la loi
sur les partis politiques du 16 décembre 2022, critiquée par la
Commission de Venise et le Bureau des institutions démocratiques
et des droits de l'homme (BIDDH) de l’Organisation pour la sécurité
et la coopération en Europe (OSCE) dans leur avis conjoint du 10 mars
2023 (
CDL-AD(2023)007), pourrait avoir un effet dissuasif sur le pluralisme
dans le pays et l’exercice des libertés politiques. En particulier,
après son entrée en vigueur, certains partis politiques ont rencontré
des difficultés pour se ré-enregistrer. S’agissant de l’élection
présidentielle à venir, les candidats devaient réunir une liste
de 40 000 signatures de citoyens éligibles. Sept candidats, dont
le président sortant Ilham Aliyev, en fonction depuis 20 ans, ont
été enregistrés par la Commission électorale centrale. Certains
partis d’opposition (dont le Front populaire et Musavat) ont annoncé
qu’ils boycotteraient l’élection. Le 10 janvier 2024, le président
Aliyev a expliqué en public qu’il avait convoqué cette élection
anticipée car la «restauration de la souveraineté» (en référence
à la prise de contrôle du Haut-Karabakh) «marquait une nouvelle
ère pour le pays» parce que ce serait la première fois que des élections
se tiendraient «dans l’ensemble du territoire de l’Azerbaïdjan»
et que la 20e année de sa présidence prenait
fin.
8. En ce qui concerne le respect de l’État de droit, diverses
allégations crédibles ont dénoncé la corruption à grande échelle
– notamment à haut niveau – et le système de «lessiveuse azerbaïdjanaise»
(également dénoncé par l'Assemblée dans sa
Résolution 2279 (2019) «Lessiveuses: faire face aux nouveaux défis de la lutte
internationale contre la criminalité organisée, la corruption et
le blanchiment de capitaux»). Bien que l’Azerbaïdjan ait fait des
progrès dans la mise en œuvre des recommandations du Groupe d’États
contre la corruption (GRECO), en particulier en réformant en juin
2023 la composition du Conseil judiciaire de la magistrature, l’indépendance
de la justice reste un grave sujet de préoccupation, comme l’illustrent
de nombreuses allégations relatives à l’existence de «prisonniers
politiques». Depuis la
Résolution
2322 (2020) «Cas signalés de prisonniers politiques en Azerbaïdjan»
de janvier 2021 et malgré les arrêts de la Cour européenne des droits
de l’homme constatant un schéma d’arrestations arbitraires et de
détention des détracteurs du gouvernement, aucun progrès tangible
n’a été accompli sur cette question
. Selon
la liste la plus récente établie par l’«Union pour la liberté des
prisonniers politiques en Azerbaïdjan» (un groupe de militants et
d’anciens «prisonniers d’opinion»), au 1er décembre
2023, il y avait 254 «prisonniers politiques» en Azerbaïdjan
.
9. De manière générale, la situation des droits humains ne s’est
malheureusement pas améliorée depuis l’adoption de la
Résolution 2184 (2017) et de la
Résolution
2185 (2017). Il existe encore de très graves préoccupations concernant
les restrictions aux droits à la liberté d’expression, à la liberté
des médias et à la liberté de réunion et d’association, qui ont
des répercussions négatives sur la situation de la société civile
dans son ensemble, et notamment sur les défenseurs des droits humains,
les militants civils et politiques ainsi que les journalistes et
les blogueurs.
10. Le droit à la liberté d’expression et à la liberté des médias
est sans cesse bafoué en raison du harcèlement et de l’intimidation
des journalistes
et autres personnes
critiquant ouvertement le gouvernement, de la surveillance à l’aide
du logiciel Pegasus (voir la
Résolution
2513 (2023) de l’Assemblée),
du cadre juridique restrictif dans lequel travaillent les journalistes,
et notamment des sanctions pénales pour diffamation, et de l’entrée
en vigueur de la loi du 30 décembre 2021 relative aux médias, qui
impose aux journalistes et aux médias une obligation de s’inscrire
auprès de l’Agence de développement des médias et qui a été critiquée par
la Commission de Venise dans son avis daté du 20 juin 2022 (
CDL-AD(2022)009).
11. S’agissant des évolutions récentes, les 20 et 21 novembre
2023, plusieurs journalistes et autres personnes liées à Abzas Media
(l’un des rares médias indépendants du pays, connu pour avoir dénoncé
des affaires de corruption) – son directeur Ulvi Hasanli et deux
de ses collaborateurs, Sevinc Vaqifqizi et Mahammad Kekalov – ont
été arrêtés et sont actuellement détenus après avoir été mis en
examen pour avoir fait entrer de l’argent illégalement dans le pays.
Ils encourent des peines pouvant aller jusqu’à huit ans de prison.
MM. Hasanli et Kekalov affirment également avoir été maltraités
par les policiers pendant leur arrestation, qui a eu lieu le 20
novembre. En avril 2023, M. Hasanli avait participé, en tant qu’expert,
à l’audition organisée conjointement par la commission de suivi,
la commission des questions juridiques et des droits de l’homme
et la commission de la culture, de la science, de l'éducation et
des médias, et avait apporté son témoignage dans des affaires de
harcèlement de journalistes dans son pays. En décembre 2023 et en
janvier 2024, deux autres journalistes d’Abzas Media – Nargiz Absalamova
et Elnara Gasimova – ainsi que Hafiz Babali, rédacteur financier
pour l’agence de presse Turan, ont été arrêté et placé en détention
en lien avec l’affaire Abzas Media. En outre, le 11 décembre 2023,
Ibrahim Humbatov (également connu sous le nom de Gubadoglu), rédacteur
en chef du site d’information en ligne Azerinfo.az, a été placé
en détention provisoire pour une durée de quatre mois
.
12. Les restrictions persistantes au droit à la liberté d'association
et de réunion et la situation générale des ONG sont d'autres sujets
de préoccupation. Les ONG continuent de travailler dans un environnement
très répressif en vertu du cadre législatif restrictif introduit
en 2014 (une situation déjà condamnée par l’Assemblée dans sa
Résolution 2362 (2021) «Restrictions des activités des ONG dans les États membres
du Conseil de l’Europe» et sa
Résolution
2226 (2018) «Nouvelles restrictions des activités des ONG dans les
États membres du Conseil de l'Europe») et, comme mentionné ci-dessus,
les militants de la société civile sont soumis à diverses formes
d’intimidation et d’agressions. Le 14 décembre 2023, après l’annonce
de l’élection présidentielle anticipée, le militant de l’opposition
de premier plan Tofig Yagublu a été arrêté et placé en détention
provisoire pour une durée de quatre mois. Les tribunaux ont également
décidé d’étendre la détention provisoire de l’éminent universitaire
et militant Gubad Ibadoghlu et du militant de la société civile
Bakhtiyar Hajiyev
.
13. En outre, les allégations de torture et de mauvais traitements
qui auraient été commis par la police et d’autres organes chargés
de l’application des lois restent très préoccupantes et devraient
faire l’objet d’enquêtes effectives de la part des autorités, comme
le souligne un récent rapport de la commission des questions juridiques
et des droits de l’homme, qui doit être débattu par l’Assemblée
cette semaine. Le rapporteur, M. Constantinos Efstathiou (Chypre,
SOC), a été particulièrement effaré par les «affaires Terter» et
par «l’horreur des méthodes de torture» appliquées à des personnes
détenues pour leur extorquer des aveux; onze décès ont été confirmés
à la suite de ces tortures
.
14. Parmi les autres sujets de préoccupation figurent des cas
d’enlèvements transfrontaliers (voir
Résolution 2509 (2023) ) et de représailles
contre des personnes LGBTI (voir
Résolution 2418 (2022) ).
De plus, le 4 janvier 2024, les autorités des États-Unis d’Amérique
ont inscrit l’Azerbaïdjan sur la Liste de surveillance de la liberté
de religion, en tant que pays «commettant ou tolérant de graves
violations de la liberté de religion»
.
15. L’Azerbaïdjan est l’un des pays qui compte le plus grand nombre
d’arrêts de la Cour non exécutés et qui reste confronté à de graves
problèmes structurels ou complexes, dont certains perdurent depuis
plus de 10 ans (voir la
Résolution
2494 (2023) de l’Assemblée: «Mise en œuvre des arrêts de la Cour
européenne des droits de l'homme»
). Plus de 320 arrêts de la Cour rendus
contre l’Azerbaïdjan n’ont pas encore été exécutés ou ne l’ont été
que partiellement.
16. En outre, les problèmes liés au Haut-Karabakh remettent en
question l’engagement du pays en faveur d’un règlement pacifique
du conflit, engagement qu’il avait pourtant accepté lors de son
adhésion au Conseil de l'Europe (voir l’
Avis 222 (2000) de l’Assemblée). À maintes occasions, l’Assemblée a
examiné la situation humanitaire et la situation des droits humains
dans le corridor de Latchine, dont l’accès était resté bloqué durant
des mois, malgré les appels de différentes juridictions et institutions
internationales, qui demandaient de permettre d’emprunter librement
ce corridor (voir la
Résolution
2508 (2023) et
la
Résolution 2517 (2023) ).
Le blocus a pris fin à la suite de l’opération militaire lancée
par l’armée azerbaïdjanaise le 19 septembre 2023; après cette opération,
la totalité de la population arménienne du Haut-Karabakh (plus de 100 600 personnes)
a fui en Arménie, ce qui a conduit à des allégations de «nettoyage
ethnique»
. À la suite de sa visite d’octobre 2023
dans la région, la Commissaire aux droits de l'homme du Conseil
de l'Europe, Dunja Mijatović, qui n’a vu quasiment aucun signe de
présence de civils dans la capitale de la région, Khankendi (Stepanakert
en arménien), a conclu que les Arméniens qui avaient fui le Haut-Karabakh
«s’étaient retrouvés abandonnés sans garantie solide de sécurité
ou de protection par quelque partie que ce soit» et que quitter
leur foyer était «la seule option raisonnable possible»
. À cause de tous
ces événements, l’Assemblée n’a pas exclu la possibilité de demander
l’ouverture d’une procédure complémentaire conjointe et de contester les
pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise lors de la première partie
de session de 2024
.
3. Manque
de coopération
17. Les rapporteurs de la commission
de suivi ont effectué une visite en Azerbaïdjan du 3 au 7 juin 2023. Lors
de cette visite, ils ont rencontré plusieurs hauts représentants
des autorités, mais ils n’ont été autorisés à rendre visite en prison
à aucune des personnes qui seraient détenues pour des motifs politiques.
Le ministre de la Justice leur a promis d’organiser de telles visites
la prochaine fois qu’ils se rendraient à Bakou. C’est pourquoi une
autre visite a été organisée les 20 et 21 novembre 2023 (cette fois
en l’absence de l’un des deux corapporteurs, M. Liddell-Grainger).
Au cours de cette deuxième visite, malgré une concertation préalable entre
la corapporteure, Mme Christoffersen,
le Secrétariat de l'Assemblée et la délégation azerbaïdjanaise à l'Assemblée,
seules trois réunions ont été organisées par les hôtes azerbaïdjanais:
avec des fonctionnaires du ministère de la Justice, avec des fonctionnaires
et des procureurs du Parquet général et avec la délégation azerbaïdjanaise
à l'Assemblée. Malheureusement, les rencontres prévues avec des
personnes qui seraient détenues pour des motifs politiques n’ont
pas eu lieu, apparemment faute d’autorisation des autorités exécutives.
Il est regrettable aussi que trois journalistes, Ulvi Hasanli, Sevinc
Vaqifqizi et Mahammad Kekalov, ont été arrêtés pendant que Mme Christoffersen
se trouvait à Bakou.
18. De plus, en juin 2023, M. Paul Gavan (Irlande, GUE), rapporteur
de la commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées
sur «Assurer un accès libre et sûr par le corridor de Latchine»
n'a pas été invité en Azerbaïdjan pour une visite d'information
pour la préparation de son rapport. La délégation azerbaïdjanaise
n’a pas encore accepté d’inviter la rapporteure de la commission
des questions juridiques et des droits de l'homme, Mme Hannah
Bardell (Royaume-Uni, NI), qui prépare actuellement un rapport sur
le thème «Menaces d’atteinte à la vie et à la sécurité des journalistes
et des défenseurs des droits humains en Azerbaïdjan» et qui a été
autorisée en mars 2023 par cette commission à effectuer une visite
d’information dans le pays. Jusqu’à présent, trois dates proposées
par la rapporteure (juillet 2023, décembre 2023 et février 2024)
n’ont pas été acceptées par la délégation, pour diverses raisons
d'organisation et de fond, bien que la saisine de la commission
pour l'élaboration de ce rapport expire le 24 juin 2024. De plus,
l’Assemblée n’a pas reçu d’invitation pour observer l’élection présidentielle
prévue pour le 7 février 2024.
4. Conclusion
19. Il ressort clairement de ce
qui précède qu'un certain nombre de problèmes graves concernant
l'État de droit, la démocratie pluraliste et les droits humains
n'ont toujours pas été réglés en Azerbaïdjan, comme le montrent
de nombreux arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme,
des avis de la Commission de Venise, des résolutions de l'Assemblée
et divers rapports crédibles. Tout cela remet en question la volonté
du pays de respecter les principes fondamentaux consacrés par l'article 3
et le préambule du Statut du Conseil de l'Europe, ainsi que d'honorer
les obligations et engagements liés à son appartenance à l'Organisation.
En particulier, les graves violations des libertés politiques, souvent
associées à des violations de droits auxquels il ne peut être dérogé,
tels que l'interdiction de la torture et des mauvais traitements,
et/ou les allégations de manque d'indépendance de la justice jettent
des doutes sur l'existence d'une «démocratie véritable» et sur le respect
du principe de la prééminence du droit en Azerbaïdjan. L’Assemblée
ne peut pas non plus passer sous silence le long blocus du corridor
de Lachine, l’opération militaire menée les 19 et 20 septembre 2023
dans le Haut-Karabakh, et d’autres événements qui ont conduit à
l’exode massif de la population d’origine arménienne et à sa fuite
en Arménie, ainsi qu’à des allégations de «nettoyage ethnique».
20. En outre, le fait que les rapporteurs de la commission de
suivi se sont vu refuser l'autorisation de se rendre auprès de personnes
qui seraient détenues pour des motifs politiques, alors que cette
question a été soulevée par l'Assemblée à maintes reprises, est
un exemple manifeste du manque de coopération dans le processus
de suivi de l'Assemblée, visé à l'article 8.2.b du Règlement de
l'Assemblée.
21. Pour ces raisons, l’Assemblée ne devrait pas ratifier les
pouvoirs de la délégation azerbaïdjanaise.