Imprimer
Autres documents liés

Proposition de résolution | Doc. 14170 | 12 octobre 2016

Soutenir les interventions humanitaires en faveur des réfugiés vulnérables en Méditerranée

Signataires : Mme Milena SANTERINI, Italie, SOC ; M. Deniz BAYKAL, Turquie, SOC ; Mme Gülsün BİLGEHAN, Turquie, SOC ; Mme Elena CENTEMERO, Italie, PPE/DC ; M. Boriss CILEVIČS, Lettonie, SOC ; Mme Pascale CROZON, France, SOC ; M. Constantinos EFSTATHIOU, Chypre, SOC ; Lord George FOULKES, Royaume-Uni, SOC ; M. Pierre-Alain FRIDEZ, Suisse, SOC ; Mme Adele GAMBARO, Italie, ADLE ; Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; Mme Alice-Mary HIGGINS, Irlande, NI ; M. İlhan KESİCİ, Turquie, SOC ; M. Haluk KOÇ, Turquie, SOC ; M. Florian KRONBICHLER, Italie, SOC ; Mme Anne-Yvonne LE DAIN, France, SOC ; Mme Marit MAIJ, Pays-Bas, SOC ; Mme Liliane MAURY PASQUIER, Suisse, SOC ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; M. Michele NICOLETTI, Italie, SOC ; Mme Carmen QUINTANILLA, Espagne, PPE/DC ; M. Damien THIÉRY, Belgique, ADLE ; M. Manuel TORNARE, Suisse, SOC ; M. Phil WILSON, Royaume-Uni, SOC

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

La crise des réfugiés et des demandeurs d'asile dans la région méditerranéenne en raison des guerres au Moyen-Orient, de la menace de Daesh et de l'instabilité dans les pays d'Afrique du Nord, a mis l'Union européenne à l’épreuve. Dans ce cadre, le Conseil de l'Europe a demandé à plusieurs reprises une protection spéciale pour les personnes vulnérables en danger, sur la base du principe de non-discrimination. En particulier, la Commission européenne contre le racisme et l'intolérance (ECRI) a appelé à une protection des migrants en situation irrégulière contre la discrimination dans sa recommandation n° 16 du 16 mars 2016.

Les enfants, les femmes et les personnes handicapées sont les premières victimes de ces événements. 25% des migrants et des réfugiés qui sont arrivés par la mer en 2015 sont des enfants et 17% sont des femmes (données de l’UNHCR). Nombreux sont les enfants non accompagnés qui ont été séparés de leur familles ou envoyés seuls parce qu'ils ont plus de chances de recevoir l'asile.

Alors qu’on cherche des solutions politiques et on met en œuvre des mesures de sécurité aux frontières, les efforts des organisations humanitaires, des ONG, des cultes et autres organisations religieuses, et des particuliers se sont également multipliés, contribuant à protéger de nombreuses vies humaines. Des opérations de sauvetage en mer, des couloirs humanitaires pour faire arriver les personnes vulnérables en Europe, des soins médicaux d'urgence, la recherche des corps des victimes pour les rendre aux familles, l’assistance dans les camps de réfugiés, des activités d'accueil diffus organisées par des bénévoles, l’assistance aux mineurs non accompagnés ont été organisés et autofinancés.

L'Assemblée parlementaire devrait examiner les moyens pour soutenir ces efforts par des politiques appropriées, en coordonnant l'intervention de la société civile avec celles des institutions, en diffusant et en reproduisant les meilleurs modèles d'action et en promouvant leur efficacité.