Proposition de résolution | Doc. 14308 | 28 avril 2017
Les perturbateurs endocriniens dans l’eau
La présence de perturbateurs endocriniens dans notre environnement est un problème qui prend de l’ampleur et appelle une réaction urgente. L’on trouve essentiellement ces substances chimiques dans les plastiques, les cosmétiques, les pesticides, etc. Les perturbateurs endocriniens dérangent le fonctionnement de notre système hormonal et affectent considérablement l’équilibre hormonal des êtres humains et des animaux (y compris leur progéniture), comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le signalait déjà en 2002. L’exposition aux perturbateurs endocriniens peut causer de graves maladies, nuire à la fertilité et au développement des enfants, et induire l’obésité, le diabète, le cancer, des dérèglements du système immunitaire et des troubles du comportement, comme l’autisme.
Des analyses approfondies ont révélé qu’une telle pollution de l’eau par des perturbateurs endocriniens n’est pas rare. Leur présence dans les eaux résiduelles des industries pose problème parce que ces substances toxiques se retrouvent dans le sol. Par conséquent, l’eau potable et les produits de l’agriculture comme les fruits et les légumes y sont exposés. Il s’agit non seulement d’un danger pour la santé publique, mais aussi d’une violation d’un droit fondamental, le droit à une eau potable propre (Résolution 64/292 des Nations Unies).
L’Assemblée parlementaire devrait procéder à l’examen approfondi du problème de la présence de perturbateurs endocriniens dans l’eau, et ainsi préserver le droit fondamental à une eau potable propre.