Proposition de résolution | Doc. 14486 | 24 janvier 2018
Les enseignants, acteurs du changement et de la lutte contre la corruption
La corruption est un problème majeur qui affecte toutes les régions du monde et toutes les couches de la société. Du gouvernement central aux collectivités locales, du secteur privé aux organisations non gouvernementales, le problème est devenu généralisé et permanent. Dans les pays où la corruption est prévalente, l’économie souffre fortement et le développement socio-économique est entravé.
Tant la définition que l’évaluation de la notion de corruption font l’objet de controverses. Outre les problèmes de définition, il est impossible de fixer des «critères de mesure de la corruption» parce que le phénomène est essentiellement illicite est caché. La corruption porte directement atteinte à la confiance du public dans le système en empêchant la distribution équitable et impartiale des ressources publiques limitées.
Des approches structurelles et proactives, ainsi qu’une puissante volonté du gouvernement, sont indispensables pour garantir l’efficacité des efforts de lutte contre la corruption. C’est pourquoi les administrations et les autres institutions doivent sans cesse mettre à jour leurs politiques et stratégies pour déceler les pratiques corrompues et limiter le risque de corruption. La corruption doit faire l’objet d’une éducation sur la conscience sociale, l’éthique et les valeurs. Les enseignants assument la responsabilité particulière de protéger les générations futures contre ce fléau. Les enseignants sont considérés comme des modèles par les enfants et sont des agents de socialisation.
Par conséquent, l’Assemblée parlementaire devrait étudier le rôle que les enseignants pourraient jouer dans la lutte contre la corruption et identifier des mesures que pourraient prendre les Etats membres pour permettre à l’éducation et aux enseignants de jouer un rôle dans la lutte systématique et proactive contre la corruption.