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Proposition de résolution | Doc. 11516 | 30 janvier 2008

Améliorer la santé physique et mentale des enfants affectés par la catastrophe de Tchernobyl: développer et consolider les efforts d’entraide en Europe

Signataires : M. Andrea RIGONI, Italie, ADLE ; M. Claudio AZZOLINI, Italie ; M. Jaime BLANCO GARCÍA, Espagne ; M. Roland BLUM, France, PPE/DC ; M. Imre CZINEGE, Hongrie ; M. André FLAHAUT, Belgique ; Mme Doris FROMMELT, Liechtenstein, PPE/DC ; M. Luc GOUTRY, Belgique ; Mme Olha HERASYM'YUK, Ukraine, PPE/DC ; M. Vahe HOVHANNISYAN, Arménie ; M. Philippe MONFILS, Belgique ; Mme Carina OHLSSON, Suède, SOC ; Mme Lajla PERNASKA, Albanie, PPE/DC ; M. Cezar Florin PREDA, Roumanie, PPE/DC ; Mme Maria de Belém ROSEIRA, Portugal, SOC ; M. Ellert B. SCHRAM, Islande ; Mme Michaela ŠOJDROVÁ, République tchèque ; M. Wolfgang WODARG, Allemagne

Origine - Renvoyée à la commission des questions sociales, de la santé et de la famille, pour information: Renvoi no 3426 (11e séance, 14 avril 2008).

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

Un certain nombre de pays européens organisent sur leur territoire des séjours temporaires en faveur des enfants affectés par le désastre de Tchernobyl et qui aujourd’hui encore en subissent les effets nocifs sur leur santé tant physique que psychologique.

Ce désastre a touché plusieurs pays européens, en particulier le Bélarus et de façon moins importante l’Ukraine, affectant 2,5 millions de personnes dont plus de 500 000 enfants.

Il existe en outre dans cette région d’Europe une situation socio-économique très difficile qui vulnérabilise les familles et qui entraîne à son tour le triste phénomène de l’abandon des enfants par leurs parents dans les orphelinats et les institutions pour enfants handicapés.

Plusieurs pays européens dont l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Grande-Bretagne, l’Irlande, les Pays-Bas accueillent chaque année un certain nombre de ces enfants en provenance du Bélarus pour des séjours temporaires; en particulier l’Italie accueille chaque année 30 000 enfants environ venant du Bélarus et 6 000 environ venant d’Ukraine.

Il est indispensable de gérer au mieux ce phénomène; il s’avère nécessaire de garantir le respect des droits fondamentaux de l’enfant, et tout particulièrement son droit à la santé, comme le prévoit la Convention de l’ONU sur les droits de l’enfant signée à New York le 20 novembre 1989.

Ces séjours d’entraide et de solidarité ne peuvent être épisodiques; ils doivent être structurés, consolidés et leurs résultats évalués; les Etats européens doivent s’engager sur le long terme; l’objectif de cette expérience doit être positive pour l’enfant tant du point de vue sanitaire que sur le plan émotionnel en raison des liens forts qui se nouent entre l’enfant, privé bien souvent de toute référence affective, et sa famille d’accueil.