1. Procédure
1. Lors de sa 1054e réunion,
les 15 et 16 avril 2009, le Comité des Ministres (Délégués des Ministres)
a invité l’Assemblée parlementaire à lui fournir un avis sur le
projet de protocole no 14 bis à la Convention européenne des
droits de l’homme (CEDH), en lui demandant d’y procéder pendant
sa partie de session du mois d’avril 2009, selon la procédure d’urgence
prévue à l’article 50 du Règlement de l’Assemblée. La demande de
recours à cette procédure d’urgence a été faite pour permettre aux
Délégués d’établir la version définitive du texte au début du mois
de mai 2009, avant la 119e session ministérielle
qui aura lieu à Madrid le 12 mai prochain. En transmettant ce texte
accompagné d’un projet d’exposé des motifs, le président des Délégués
des Ministres a attiré l’attention sur le fait que les modalités
de l’éventuelle application provisoire du présent protocole étaient
toujours à d’examen.
2. Le 27 avril 2009, l’Assemblée a saisi, pour rapport, la commission
des questions juridiques et des droits de l’homme de la demande
d’avis faite par le Comité des Ministres.
3. Lors de sa réunion le même jour, la commission des questions
juridiques et des droits de l’homme a désigné, en qualité de rapporteur,
M. Klaas de Vries (Pays-Bas, Groupe socialiste).
2. Urgence du renforcement
de la capacité de traitement des requêtes de la Cour européenne
des droits de l’homme
2.1. Contexte
4. Compte tenu du fait que le Protocole no 14
à la Convention européenne des droits de l’homme n’est pas entré
en vigueur et que cette situation a des répercussions négatives
sur le rendement de la Cour européenne des droits de l’homme, il
est largement admis au sein de l’Assemblée parlementaire et du Comité
des Ministres qu’en l’absence d’une solution provisoire et intérimaire
rapide permettant à la Cour de renforcer considérablement sa capacité
de traitement des requêtes, celle-ci risque de succomber sous le
poids des nombreuses requêtes dont elle est saisie.
5. En 1999, 22 650 requêtes ont été introduites, dont près de
3 700 ont été attribuées à une formation judiciaire. En 2006, la
Cour a été saisie de plus de 50 000 requêtes, dont près de 30 000 ont
été attribuées à une formation judiciaire. En 2006, le nombre de
requêtes introduites a augmenté de 11 % et celui des nouvelles requêtes
russes de 38 %. Fin 2008, 97 300 requêtes étaient pendantes devant
la Cour, dans l’attente qu’une formation juridictionnelle statue
à leur sujet (57 % d’entre elles concernaient la Roumanie, la Russie,
la Turquie et l’Ukraine), soit une augmentation de 23 % par rapport
à 2007. En 2008, la Cour a prononcé un arrêt pour 1 880 requêtes
(contre 1 735 en 2007, soit une progression de 8 %) et 32 043 requêtes ont
été attribuées à une formation judiciaire en 2008, soit une augmentation
de 11 % par rapport à 2007.
6. Il s’ensuit que la Cour doit trouver d’urgence le moyen de
régler notamment trois questions: il importe que les juges ne consacrent
pas trop de temps à des affaires manifestement irrecevables (environ
95 % de l’ensemble des requêtes), se prononcent avec célérité sur
les affaires répétitives qui portent sur des dysfonctionnements
systémiques déjà clairement établis au sein des Etats (ce qui représente
environ 70 % des affaires dans lesquelles la Cour statue sur le
fond) et, ce faisant, concentrent leur travail sur les requêtes les
plus importantes et statuent à leur sujet au plus tôt.
2.2. Absence d’entrée
en vigueur du Protocole n° 14 à la Convention européenne des droits
de l’homme
7. Bien que le Protocole no 14
à la CEDH (et les autres mesures prises pour garantir l’efficacité
durable du système de la CEDH, comme l’explique l’exposé des motifs
du protocole), traite d’un certain nombre d’autres questions importantes,
telles que le nouveau critère de recevabilité, l’adhésion de l’Union
européenne et le mandat non renouvelable de neuf ans des juges,
je limite volontairement mes observations aux dispositions qui auraient
des conséquences immédiates sur la capacité de traitement des requêtes
de la Cour. Quant aux autres raisons qui justifient l’indispensable
entrée en vigueur du présent protocole portant modification de la Convention,
il suffit de renvoyer à ce sujet à la «Déclaration de Varsovie»
du 17 mai 2005, dans laquelle l’ensemble des chefs d’Etat et de
gouvernement ont pris l’engagement solennel d’élaborer une stratégie
à long terme destinée à garantir l’efficacité du système de la CEDH,
en tenant compte des effets initiaux du Protocole no 14
et des autres décisions prises par le Comité des Ministres dans
le cadre du «train de réformes de mai 2004»
.
8. La capacité de traitement des requêtes de la Cour pourrait
augmenter de 20 à 25 % si deux procédures prévues par le Protocole
no 14 à la CEDH recevaient dès à présent
exécution, à savoir la formation de juge unique (pour connaître
des requêtes clairement irrecevables) et les nouvelles compétences
du comité de trois juges (requêtes manifestement bien fondées et
affaires répétitives qui découlent de dysfonctionnements structurels
ou systémiques). En d’autres termes, les décisions rendues au sujet
de requêtes manifestement irrecevables, pour lesquelles statue actuellement
un comité de trois juges, pourraient être traitées par un juge unique,
tandis que les requêtes manifestement bien fondées et les affaires
répétitives qui découlent d’un dysfonctionnement structurel de l’Etat
pourraient être traitées intégralement (recevabilité, fond, satisfaction équitable)
par un comité de trois juges, au lieu d’une chambre de sept juges
comme c’est le cas à l’heure actuelle
.
9. La difficulté tient à ce que le Protocole no 14
à la CEDH, qui porte modification de cette dernière et a été ouvert
à la signature le 13 mai 2004, a été ratifié depuis octobre 2006
par tous les Etats Parties contractantes à la CEDH, à l’exception
de la Fédération de Russie, et ne peut entrer en vigueur sans avoir
été ratifié par l’ensemble des Etats parties
.
Lors de l’ouverture du protocole à la signature, le Comité des Ministres
a adopté une déclaration engageant les Etats Parties à garantir
son entrée en vigueur dans un délai de deux ans. Cet engagement
a été renouvelé lors du Sommet de Varsovie des chefs d’Etat et de
gouvernement de mai 2005. La non-ratification du Protocole no 14
par la Russie est la raison de l’impasse dans laquelle nous nous
trouvons aujourd’hui.
10. L’attitude de la Douma d’Etat russe sur le sujet est difficile
à comprendre, d’autant que sa position est en totale contradiction
avec celle des 46 autres Etats parties à la Convention,
notamment leurs organes législatifs,
et même son propre exécutif
.
Cette question est suivie de près par la commission des questions juridiques
et des droits de l’homme, sur la base de la décision du Bureau de
l’Assemblée du 26 janvier 2007, à la suite du débat d’actualité
sur «La Cour européenne des droits de l’homme en péril: urgence
pour la Russie de ratifier le Protocole no 14».
Depuis, la commission suit cette question lors de chacune de ses
réunions
. Sans
l’intransigeance de la Douma d’Etat russe, nous ne connaîtrions
pas les problèmes auxquels nous devons faire face aujourd’hui! Je
ne peux donc que déplorer le refus de la Douma d’Etat de donner
son assentiment, depuis décembre 2006, à la ratification du Protocole
no 14 par la Russie. Ce faisant, la Douma d’Etat
a, en effet, considérablement aggravé la situation dans laquelle
se trouvait la Cour, et a également privé les personnes relevant
de la juridiction de la Fédération de Russie de bénéficier d’une
procédure de traitement rationalisé des requêtes par la Cour. La
Douma d’Etat doit être instamment priée d’adopter une attitude responsable
sur cette question et d’admettre que les changements au mécanisme
de contrôle prévus au Protocole no 14
(et au protocole no 14
bis) permettront à la Cour de traiter
les requêtes dans un délai acceptable afin qu’elle puisse se concentrer
sur les affaires vraiment importantes, qui exigent un examen approfondi.
2.3. Application provisoire
de deux dispositions du Protocole n° 14 à la Convention européenne des
droits de l’homme
11. Comme indiqué dans le projet de rapport explicatif
du protocole no 14
bis, il
semblerait que l’idée d’une entrée en vigueur des deux dispositions
d’ordre procédural, notamment la procédure avec un juge unique et le
comité de trois juges pour les affaires répétitives, anticipant
l’entrée en vigueur du Protocole no 14,
a été évoquée durant une réunion entre le Président de la Cour et
les Délégués des Ministres en octobre 2008, lorsque le président
Costa a attiré l’attention sur la situation extrêmement grave dans
laquelle se trouvait la Cour
.
Une idée similaire a été exprimée par la présidente de la commission
des questions juridiques et des droits de l’homme, dans une lettre
qu’elle a envoyée au chef de la délégation russe de l’Assemblée
le 9 avril 2008, lorsqu’elle a mentionné la possible mise en œuvre
provisoire des traités, telle qu’envisagée à l’article 25 de la
Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969
.
12. Cette idée a été rapidement suivie par le Comité des Ministres.
Le 19 novembre 2008, les Délégués des Ministres ont pris note «avec
une grave préoccupation de l’augmentation continue du volume de
requêtes individuelles déposées devant la Cour et de l’impact de
cette augmentation sur le traitement des requêtes par la Cour, créant
ainsi une situation exceptionnelle et menaçant l’opération effective
du système de la Convention» et «sont convenus qu’il est urgent
d’adopter des mesures visant à permettre à la Cour d’augmenter sa
capacité de traitement des requêtes». Les Délégués des Ministres
ont par conséquent demandé au Comité directeur pour les droits de
l’homme (CDDH) et au Comité des conseillers juridiques sur le droit
international public (CAHDI) de voir quelles mesures pourraient
être prises pour augmenter la capacité de traitement des requêtes
de la Cour, en particulier en instituant le juge unique et les procédures
déjà envisagées dans le Protocole no 14.
13. Le CDDH et le CAHDI ont publié, en mars 2009
, leurs rapports respectifs.
Les Délégués des Ministres et le Groupe de rapporteurs des Délégués
des Ministres sur les droits de l’homme les ont examinés en avril.
14. Il semble, au vu des discussions au sein du Comité des Ministres
et de son Groupe de rapporteurs, ainsi que de la décision prise
par les Délégués des Ministres le 16 avril 2009 de demander à l’Assemblée
un avis sur le projet de protocole no 14
bis, que les options suivantes aient
été présentées pour faciliter la mise en pratique des deux procédures
de traitement simplifié des affaires, préalablement à l’entrée en
vigueur du Protocole no 14:
- option 1: accord sur l’application
provisoire des deux dispositions – par une conférence des Hautes Parties
à la CEDH – en marge de la 119e session
ministérielle en mai 2009. Cet accord requerrait un consensus au
sein des 47 Etats parties à la Convention à la suite duquel chaque
Etat pourrait faire une déclaration d’acceptation de l’application
provisoire des deux dispositions du Protocole no 14
à son égard;
- option 2: adoption d’un nouvel instrument juridique (un
protocole additionnel, soit le protocole no 14 bis). Ce protocole serait adopté
par le Comité des Ministres à la majorité habituelle des deux tiers
et entrerait en vigueur après sa ratification par un nombre limité
d’Etats .
15. Les options 1 et 2 peuvent être engagées en parallèle, chaque
Etat étant libre de décider laquelle des deux convient le mieux
à son ordre constitutionnel et juridique interne. De fait, chaque
Etat partie à la CEDH serait libre de choisir l’option qu’il estime
être la plus appropriée et/ou celle qui serait plus rapidement opérationnelle
dans le cadre de son propre système constitutionnel.
16. Si elles sont mises en vigueur, les mesures proposées allégeraient
la charge de travail de la Cour et conduiraient à un arrangement,
par lequel les requêtes au titre de certains Etats pourraient être
traitées selon la procédure accélérée, parallèlement à la procédure
actuellement applicable conformément au Protocole no 11
à la CEDH. Enfin, si le Protocole no 14
venait à entrer en vigueur, les dispositions décrites ci-dessus
cesseraient d’exister et les procédures accélérées de traitement
des affaires s’appliqueraient à tous les Etats parties à la CEDH
(voir le paragraphe 7 ci-dessus).
3. Commentaires sur
les dispositions du protocole n° 14 bis à la Convention européenne
des droits de l’homme
3.1. Commentaires généraux
17. J’estime que le texte du projet de protocole no 14
bis, tel qu’il a été soumis à l’Assemblée,
constitue une bonne solution intermédiaire, qui permet, dans les
meilleurs délais, l’application provisoire des deux dispositions
extraites du Protocole no 14 à la CEDH,
en attendant l’entrée en vigueur du Protocole no 14
. Il ne fait aucun doute que cela
aidera considérablement la Cour à faire face à l’accroissement effroyable
du nombre d’affaires à traiter (voir les statistiques, paragraphe
5 ci-dessus). C’est une situation de force majeure, jusqu’à l’entrée
en vigueur du Protocole no 14. Nous devrions
attendre que les dispositions du Protocole no 14 soient
appliquées avant de nous demander s’il est utile de remanier entièrement
le système de contrôle de la CEDH.
18. De manière analogue, je propose que nous souscrivions à l’initiative
parallèle, qui prévoit l’application provisoire de ces deux dispositions
au moyen d’une déclaration qui serait faite par une conférence des
Hautes Parties à la CEDH, en marge de la 119e session
ministérielle qui se tiendra le 12 mai 2009 à Madrid. Mais il doit
être bien entendu que cette initiative également constitue une procédure
exceptionnelle, justifiée par des circonstances particulières, comme
cela a été indiqué plus haut.
19. Cette situation exceptionnelle explique aussi pourquoi le
protocole no 14
bis est
un protocole additionnel, contrairement au Protocole no 14,
qui est un protocole d’amendement ne pouvant entrer en vigueur qu’après avoir
été ratifié par tous les Etats parties à la CEDH (voir le paragraphe
9 ci-dessus). En d’autres termes, le texte tel qu’il est présenté
– texte que l’Assemblée devrait avaliser – ne nécessitera que trois
ratifications pour pouvoir entrer en vigueur, conformément à l’article
6 du protocole no 14
bis. Si le nombre d’Etats a été
fixé à seulement trois, c’est pour permettre au protocole d’entrer
en vigueur aussi rapidement que possible
. Comme déjà
indiqué, le protocole no 14
bis cessera donc d’exister dès l’entrée
en vigueur du Protocole no 14.
3.2. Commentaires sur
des dispositions précises
20. Je ne propose que très peu d’amendements au texte,
dont la plupart sont d’ordre technique et suffisamment explicites.
Après une lecture rapide du texte, je suggère de soumettre au Comité
des Ministres les propositions suivantes:
- dans le préambule, je propose d’ajouter un nouveau troisième
paragraphe, qui se lirait ainsi: «3. Eu égard à l’Avis (...) (2009),
adopté par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe le (...)
avril 2009;», conformément à la pratique suivie par le passé pour
les Protocoles nos 11 et 14 à la Convention;
- à l’article 1, le mot «Parties» devrait être remplacé
par l’expression «Hautes Parties contractantes»;
- à l’article 6, au paragraphe 1, les mots «Etats membres»
devraient être remplacés par les mots «Hautes Parties contractantes»
et le mot «liés» devrait être remplacé par le mot «liées»;
- à l’article 6, au paragraphe 2, les mots «Etat membre»
devraient être remplacés par les mots «Haute Partie contractante
à la Convention», le mot «lié» devrait être remplacé par le mot
«liée», les mots «par le protocole» devraient être remplacés par
les mots «par le présent protocole», et après les mots «en vigueur»,
il faudrait ajouter les mots «à l’égard de cette Haute Partie contractante»;
- à l’article 7, les mots «du protocole» devraient être
remplacés par les mots «du présent protocole» et les mots «qu’elle
l’appliquera» devraient être remplacés par les mots «que les dispositions
du présent protocole lui sont applicables».
21. Je proposerais aussi de supprimer tous les crochets dans les
articles 7 à 10. Les raisons de cette suppression se trouvent dans
le projet de rapport explicatif, plus précisément dans les explications
relatives aux dispositions finales et transitoires, lues dans le
contexte du paragraphe 1, qui fait référence au caractère «insoutenable»
de la situation actuelle, qui «menace de manière grave l’efficacité
de la Cour en tant qu’élément central du système européen de protection
des droits de l’homme». En d’autres termes, le Comité des Ministres
devrait être encouragé à envisager l’application provisoire des
dispositions de ce protocole par la Cour non seulement lors de l’entrée
en vigueur du protocole, mais aussi lors de la signature du protocole (dans
les Etats où c’est possible), ainsi que sur la base d’une déclaration,
acceptée par consensus, par une Conférence des Hautes Parties contractantes
à la CEDH (ici encore, dans les Etats où cela est constitutionnellement
possible).
22. Enfin, en ce qui concerne le rapport explicatif, je proposerais
de rappeler au Comité des Ministres que, dans la version finale
du paragraphe 6, il faudrait mentionner le présent avis de l’Assemblée
parlementaire et la date de son adoption.
__________
Commission chargée du rapport:
commission des questions juridiques et des droits de l’homme
Renvoi en commission:
débat d’urgence, Renvoi no 3528, décision
de l’Assemblée du 27 avril 2009
Projet d’avis adopté
à l’unanimité par la commission le 28 avril 2009
Membres de la commission:
Mme Herta Däubler-Gmelin (présidente),
M. Christos Pourgourides,
M. Pietro Marcenaro, M. Rafael
Huseynov (vice-présidents), M. José Luis Arnaut, Mme Meritxell Batet
Lamaña, Mme Marie-Louise Bemelmans-Videc,
Mme Anna Benaki (remplaçant: M. Emmanouil Kefaloyiannis),
M. Petru Călian, M. Erol
Aslan Cebeci, Mme Ingrida Circene, Mme Ann Clwyd, Mme Alma
Čolo, M. Joe Costello (remplaçant: M. Terry Leyden),
Mme Lydie Err, M. Renato Farina,
M. Valeriy Fedorov, M.Joseph
Fenech Adami, Mme Mirjana Ferić-Vac,
M. György Frunda, M. Jean-Charles Gardetto,
M. József Gedei, Mme Svetlana Goryacheva, Mme Carina Hägg, M. Holger Haibach, Mme Gultakin Hajibayli,
M. Serhiy Holovaty (remplaçant: M. Ivan Popescu),
M. Johannes Hübner, M. Michel Hunault, Mme Fatme Ilyaz, M. Kastriot Islami,
M. Željko Ivanji, Mme Iglica
Ivanova, Mme Kateřina Jacques, M. András Kelemen, Mme Kateřina Konečná,
M. Franz Eduard Kühnel, M.
Eduard Kukan (remplaçant: M. József Berényi),
Mme Darja Lavtižar-Bebler, Mme Sabine Leutheusser-Schnarrenberger,
M. Aleksei Lotman, M. Humfrey Malins, M. Andrija Mandić, M. Alberto
Martins, M. Dick Marty, Mme
Ermira Mehmeti, M. Morten Messerschmidt, M. Akaki Minashvili, M. Philippe Monfils,
M. Alejandro Muñoz Alonso,
M. Felix Müri, M. Philippe Nachbar (remplaçant: M. Jean-Claude Frécon), M. Adrian Năstase, M. Valery Parfenov (remplaçant:
M. Sergey Markov), Mme Maria
Postoico, Mme Marietta de Pourbaix-Lundin,
M. Valeriy Pysarenko (remplaçant: M. Hryhoriy Omelchenko), M. Janusz Rachoń, Mme Marie-Line Reynaud
(remplaçant: M. René Rouquet),
M. François Rochebloine, M. Paul Rowen,
M. Armen Rustamyan, M. Kimmo Sasi,
M. Ellert Schram, M. Dimitrios Stamatis, M. Fiorenzo Stolfi, M. Christoph Strässer, Lord John Tomlinson (remplaçant:
M. Christopher Chope), M. Tuğrul
Türkeş, Mme Özlem Türköne, M. Viktor Tykhonov,
M. Øyvind Vaksdal, M. Giuseppe
Valentino, M. Hugo Vandenberghe, M. Egidijus Vareikis, M. Luigi Vitali, M. Klaas De Vries,Mme
Nataša Vučković,M. Dmitry Vyatkin, Mme Renate Wohlwend, M. Jordi Xuclà i Costa
(remplaçant: M. Agustín Conde Bajén)
N.B. Les noms des membres ayant participé à la réunion sont
indiqués en gras
Secrétariat de la commission:
M. Drzemczewski, M. Schirmer, Mme Maffucci-Hugel, Mme Heurtin