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Déclaration écrite No. 680 | Doc. 14927 | 27 juin 2019

Solidarité avec Sea-Watch

Signataires : Mme Luise AMTSBERG, Allemagne, SOC ; Mme Petra BAYR, Autriche, SOC ; Mme Maria Elena BOSCHI, Italie, SOC ; M. Michel BRANDT, Allemagne, GUE ; Mme Gabriela HEINRICH, Allemagne, SOC ; M. Andrej HUNKO, Allemagne, GUE ; M. Akif Çağatay KILIÇ, Turquie, NI ; M. Kimmo KILJUNEN, Finlande, SOC ; M. Christophe LACROIX, Belgique, SOC ; M. Georgii LOGVYNSKYI, Ukraine, PPE/DC ; M. Andreas NICK, Allemagne, PPE/DC ; M. Andrea ORLANDO, Italie, SOC ; M. Roberto RAMPI, Italie, SOC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; M. Axel SCHÄFER, Allemagne, SOC ; M. Stefan SCHENNACH, Autriche, SOC ; M. Frithjof SCHMIDT, Allemagne, SOC ; M. Frank SCHWABE, Allemagne, SOC ; M. Aleksandar ŠEŠELJ, Serbie, GDL ; M. Mustafa YENEROĞLU, Turquie, GDL

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Nous, soussignés, déclarons ce qui suit:

En notre qualité de membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, nous exprimons par la présente notre soutien et notre solidarité en faveur de l’ONG de recherche et de sauvetage Sea-Watch et de sa récente décision d’entrer dans les eaux italiennes. Après une odyssée de deux semaines en mer Méditerranée avec à son bord plus de 50 personnes sauvées et traumatisées, Sea-Watch a dû prendre cette décision malgré le blocus italien. Nous sommes conscients que la politique italienne actuelle d’isolement génère de nouveaux problèmes au lieu d’en résoudre. Le Gouvernement italien a refusé les offres faites par d’autres pays de l’Union européenne d’accueillir les réfugiés sauvés en mer. Il préfère cyniquement mettre en danger le bien-être de ces réfugiés plutôt que d’ouvrir ses ports.

Nous ne pouvons accepter que des personnes meurent en mer Méditerranée et que des États membres de l’Union européenne entravent les opérations de recherche et de sauvetage. Nous devons remédier à l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Union européenne à propos d’une possible réponse commune à la crise humanitaire. Le système de Dublin est un échec que les États membres doivent surmonter en mettant en place un système de responsabilité équitablement partagée.