Déclaration écrite No. 658 | Doc. 14552 | 27 avril 2018
Justice et démocratie pour l'Iran
Les Nations Unies ont condamné les violations flagrantes des droits de l'homme en Iran dans 64 résolutions. Plus de 120 000 personnes ont été arrêtées arbitrairement, torturées et exécutées, notamment lors du massacre de 30 000 prisonniers politiques de l'Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI) en 1988. Amnesty International a qualifié ce massacre de «crime contre l'humanité» dont les auteurs doivent être traduits en justice. Selon les rapports des Nations Unies, le régime iranien détient le record des exécutions dans le monde par rapport à sa population.
Malgré la répression, en janvier 2018, le monde a été témoin d'une vague de soulèvements et de protestations du peuple iranien qui s'est étendue à plus de 140 villes. Les gens scandaient «réformateurs, conservateurs, la partie est terminée», «A bas Khamenei, à bas Rohani!», «Laissez tomber la Syrie, pensez à nous!», indiquant leur volonté d’abandonner la dictature et d'arrêter le terrorisme.
L'appel téléphonique de Rohani demandant au Président français de restreindre les activités légitimes de l'OMPI, pour avoir provoqué les récentes manifestations, montre la peur du régime face à l'opposition (AFP-2 janvier). Khamenei a annoncé publiquement que l'OMPI a été l'organisateur du soulèvement: «nous possédons des informations spécifiques indiquant qu’ils ont planifié, préparé et organisé ces manifestations depuis des mois.»
Nous appelons l'Assemblée parlementaire et la communauté internationale à soutenir les revendications du peuple iranien en faveur de la justice et de la démocratie. Nous soutenons le grand rassemblement du 30 juin 2018 à Paris pour reconnaître le Plan en 10 points de Maryam Radjavi en faveur de la démocratie comme une alternative viable à la crise iranienne.