Déclaration écrite No. 656 | Doc. 14549 | 26 avril 2018
Les membres de l’Assemblée parlementaire demandent à l’Iran de ne pas exécuter la peine capitale à laquelle a été condamné Ahmadeza Djalali
Ahmadeza Djalali, chercheur iranien et chargé de cours invité à la Vrije Universiteit Brussel (VUB) en Belgique, a été condamné à mort. Selon le gouvernement iranien, il aurait recueilli des informations au sujet de deux savants du nucléaire pour le compte des services secrets israéliens. L’Iran affirme que cet espionnage s’inscrit dans le cadre du projet israélien de sabotage du programme nucléaire iranien.
M. Djalali a déclaré à de multiples reprises qu’il était innocent. Il est chercheur et en aucun cas agent secret. Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a également demandé à l’Iran de ne pas exécuter la peine capitale pour raisons humanitaires.
L’exécution de cette peine capitale a été provisoirement suspendue il y a quelques semaines à l’occasion du recours déposé par M. Djalali. La Cour suprême de Téhéran a toutefois refusé d’examiner l’affaire. Ce refus rend la peine désormais exécutoire. Le juge iranien doit encore fixer une date d’exécution. Seul l’Ayatollah pourrait encore intervenir à ce stade pour empêcher l’exécution.
L’Assemblée parlementaire est extrêmement préoccupée par le projet iranien d’exécution de la peine capitale à laquelle a été condamnée M. Ahmadeza Djalali et demande instamment que soit assurée la protection du chercheur.