Imprimer
Autres documents liés

Déclaration écrite No. 668 | Doc. 14817 | 24 janvier 2019

Le Conseil de l'Europe doit agir contre les expulsions de réfugiés des centres pour demandeurs d’asile en Italie

Signataires : M. Roberto RAMPI, Italie, SOC ; Mme Petra BAYR, Autriche, SOC ; Mme Maryvonne BLONDIN, France, SOC ; Mme Maria Elena BOSCHI, Italie, SOC ; Mme Rósa Björk BRYNJÓLFSDÓTTIR, Islande, GUE ; M. Ahmet Ünal ÇEVİKÖZ, Turquie, SOC ; M. Vernon COAKER, Royaume-Uni, SOC ; M. Adnan DIBRANI, Suède, SOC ; M. Espen Barth EIDE, Norvège, SOC ; M. Yunus EMRE, Turquie, SOC ; Mme Edite ESTRELA, Portugal, SOC ; M. Piero FASSINO, Italie, SOC ; Mme Zita GURMAI, Hongrie, SOC ; M. Domagoj HAJDUKOVIĆ, Croatie, SOC ; M. Thomas HAMMARBERG, Suède, SOC ; M. Andrej HUNKO, Allemagne, GUE ; M. Momodou Malcolm JALLOW, Suède, GUE ; M. Haluk KOÇ, Turquie, SOC ; M. Tiny KOX, Pays-Bas, GUE ; M. Dirk Van der MAELEN, Belgique, SOC ; Baroness Doreen MASSEY, Royaume-Uni, SOC ; M. Ian MURRAY, Royaume-Uni, SOC ; M. Andrea ORLANDO, Italie, SOC ; M. Paulo PISCO, Portugal, SOC ; Mme Ulla SANDBÆK, Danemark, GUE ; M. Axel SCHÄFER, Allemagne, SOC ; M. Frank SCHWABE, Allemagne, SOC ; Mme Angela SMITH, Royaume-Uni, SOC ; Lord Don TOUHIG, Royaume-Uni, SOC ; M. Dimitri TSKITISHVILI, Géorgie, SOC ; M. Martin WHITFIELD, Royaume-Uni, SOC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Conformément à la nouvelle loi demandée par le ministre de l'lntérieur Salvini, l'expulsion de demandeurs d'asile présents dans les centres d'accueil a débuté en Italie. Le premier centre, à Castelnuovo di Porto (Rome), ouvert depuis plus de 10 ans, a accueilli jusqu'à mille migrants et s'est illustré par ses projets d'intégration.

Ses occupants ont été expulsés sans égards, en violation des principes des droits de l'homme. Beaucoup de gens se retrouvent à présent dans les rues de Rome. Des enfants ont été exclus des écoles où ils s'étaient intégrés. L'opération a provoqué des réactions de colère et d'incrédulité dans de nombreuses régions d'Italie.

Il est légitime qu'un nouveau gouvernement modifie les politiques de gestion de l'immigration, mais il doit le faire dans le respect des droits de l'homme. Des cas de réfugiés bénéficiant d'une protection humanitaire ont été soulignés; cette loi les a privés du droit à l'accueil. La Cour européenne des droits de l'homme a déjà été saisie d'affaires les concernant.

Nous considérons que l'Assemblée parlementaire et le Conseil de l'Europe doivent être informés de cette situation et qu'ils doivent prendre des mesures pour veiller à un véritable respect des droits de l'homme en la circonstance.