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Proposition de résolution | Doc. 11455 | 27 novembre 2007

Nouveau départ pour la coopération en matière de jeunesse en Europe

Signataires : M. József KOZMA, Hongrie ; M. Alain COUSIN, France, PPE/DC ; Mme Maria DAMANAKI, Grèce ; Mme Emelina FERNÁNDEZ SORIANO, Espagne ; M. Axel FISCHER, Allemagne ; M. Raffi HOVANNISIAN, Arménie ; M. Albrecht KONEČNÝ, Autriche, SOC ; M. Anatoliy KOROBEYNIKOV, Fédération de Russie ; M. Markku LAUKKANEN, Finlande, ADLE ; M. Jacques LEGENDRE, France ; M. Donato MOSELLA, Italie ; Mme Christine MUTTONEN, Autriche ; Mme Miroslava NĚMCOVÁ, République tchèque ; M. Kent OLSSON, Suède ; M. Azis POLLOZHANI, ''L'ex-République yougoslave de Macédoine'' ; M. Lluís Maria de PUIG i OLIVE, Espagne, SOC ; M. Mehmet TEKELİOĞLU, Turquie, PPE/DC ; M. Iñaki TXUEKA ISASTI, Espagne ; M. Robert WALTER, Royaume-Uni, GDE ; M. Wolfgang WODARG, Allemagne

Cette proposition n'a pas été examinée par l'Assemblée et n'engage que ses signataires.

Quarante ans après les événements de mai 1968, le moment est opportun pour le Conseil de l’Europe de se pencher sur la situation des jeunes en Europe, faire le bilan sur les politiques de la jeunesse aux niveaux régional, national et européen, et concevoir son propre programme pour les années à venir.

Certains principes fondamentaux restent d’actualité, comme l’intensification de la participation des jeunes à la vie politique et institutionnelle et le maintien du principe de cogestion des activités de la jeunesse propres au Conseil de l’Europe.

Les bouleversements économiques et sociaux en Europe ont engendré des problèmes et enjeux inédits qu’il faut intégrer dans de nouvelles politiques pour la jeunesse. Ces bouleversements ont trait à l’éducation (qualifications professionnelles et compétences interculturelles) et à l’inclusion sociale (risque d’une sous-classe économique de jeunes). La politique d’immigration doit aussi être parfaitement consciente des problèmes spécifiques des jeunes. Il faudrait accorder une plus grande attention à l’égalité entre les sexes.

L’Assemblée est directement associée à la coopération avec les jeunes en Europe depuis les années 1970, par la création de Centres européens de la jeunesse à Strasbourg et à Budapest. Elle doit analyser par quels moyens cette coopération pourrait se rajeunir et doit aussi continuer de soutenir cette coopération. La réouverture du centre rénové de Strasbourg, en juin 2008, devrait lui offrir une bonne occasion de le faire.

L’Assemblée a également suivi le développement d’activités intergouvernementales du Conseil de l’Europe dans le secteur de la jeunesse. Sa Recommandation 1585 (2002) sur les activités du Conseil de l’Europe dans le domaine de la jeunesse doit elle aussi être revue et mise à jour.

Sur ces deux fronts, l’Assemblée devrait apporter sa contribution au processus de consultation qui débouchera sur l’élaboration de «La politique de jeunesse du Conseil de l’Europe: Agenda 2020». Celui-ci devrait être adopté lors de la Conférence des ministres européens de la Jeunesse, à Kiev, en octobre 2008, et être mis en œuvre par le Comité des Ministres.