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Déclaration écrite No. 454 | Doc. 12380 | 02 octobre 2010

Situation au Venezuela

Signataires : M. Luca VOLONTÈ, Italie, PPE/DC ; M. Pedro AGRAMUNT, Espagne, PPE/DC ; M. Andris BĒRZINŠ, Lettonie, ADLE ; M. Agustín CONDE, Espagne, PPE/DC ; M. Nikolaos DENDIAS, Grèce, PPE/DC ; M. Renato FARINA, Italie, PPE/DC ; M. John GREENWAY, Royaume-Uni ; M. Andreas GROSS, Suisse, SOC ; M. Andres HERKEL, Estonie, PPE/DC ; Mme Françoise HOSTALIER, France, PPE/DC ; Mme Sinikka HURSKAINEN, Finlande, SOC ; M. Theo MAISSEN, Suisse, PPE/DC ; M. José MENDES BOTA, Portugal, PPE/DC ; M. Jean-Claude MIGNON, France, PPE/DC ; M. Alejandro MUÑOZ-ALONSO, Espagne, PPE/DC ; M. Aleksandar NIKOLOSKI, ''L'ex-République yougoslave de Macédoine'', PPE/DC ; M. Kent OLSSON, Suède ; M. Christos POURGOURIDES, Chypre, PPE/DC ; Mme Carmen QUINTANILLA, Espagne, PPE/DC ; M. Giuseppe SARO, Italie, PPE/DC ; M. Kimmo SASI, Finlande, PPE/DC ; M. Egidijus VAREIKIS, Lituanie, PPE/DC ; M. Luigi VITALI, Italie, PPE/DC

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Rappelant les déclarations écrites n° 396 (Doc. 11291) et 417 (Doc. 11737 ) et la proposition de recommandation (Doc. 11849) sur le Venezuela soumises par des membres de l’Assemblée, nous notons avec regret que la situation au Venezuela s'est encore aggravée à la suite des événements suivants :

  • la poursuite des arrestations de personnalités telles que la juge Maria Afiuni qui ont prononcé des peines défavorables ;
  • la détention arbitraire de responsables politiques comme Alejandro Peña Esclusa, président d’UnoAmerica, persécuté pour avoir dénoncé les liens entre le gouvernement et des institutions extrémistes ;
  • l'arrestation d’Oswaldo Alvarez Paz, ancien Président du Parlement du Venezuela et ancien candidat à l'élection présidentielle, qui a condamné lors d'un entretien télévisé les liens entretenus avec des trafiquants de drogue ;
  • le jugement militaire rendu contre l'ancien général Antonio Rivero, en représailles à sa condamnation de la présence de Cubains à des postes militaires stratégiques ;
  • la mort, le 30 août, de l’agriculteur Franklin Brito au terme d'une grève de la faim qui a fait suite à son internement de force dans un hôpital militaire.

Tous ces faits témoignent clairement d'une criminalisation de la dissidence d’opinion et d'une utilisation de l'appareil judiciaire aux fins de promouvoir l’intolérance.

Nous appelons le Gouvernement de la République bolivarienne du Venezuela à respecter et protéger l'Etat de droit, la liberté d'expression, la liberté d'opinion, les conventions des droits de l'homme et la démocratie.