Proposition de résolution | Doc. 12866 | 01 février 2012
La transition politique en Egypte
Dans sa Résolution 1831 (2011), adoptée en octobre 2011, sur la coopération entre le Conseil de l'Europe et le monde arabe, l'Assemblée parlementaire déclarait suivre avec beaucoup d'intérêt et de préoccupation l'évolution du « printemps arabe », qui a déjà produit les changements les plus spectaculaires que la région ait connus depuis les années 1950.
Dans cette résolution, l'Assemblée saluait notamment l'évolution encourageante de la situation en Egypte, et soutenait pleinement le processus de transition démocratique dans ce pays. L'Assemblée appelait également les autorités égyptiennes “à instaurer un climat de confiance avant et durant les prochaines élections dans leur pays, afin que la population aille voter, et à prendre les mesures adéquates pour garantir le caractère libre et équitable de ces élections afin de conférer aux nouvelles institutions la légitimité qu’il convient.” Des élections se tiennent actuellement en Egypte.
Suite à la mission d'une délégation de la commission des questions politiques et de la démocratie qui s'est rendue au Caire et a pu s'entretenir avec des représentants des partis politiques, de la société civile et des médias, ainsi qu'avec le chef des Services de renseignement du pays, des représentants des partis politiques égyptiens ont été invités à participer à des échanges de vues avec la commission en octobre et en décembre 2011. Ils ont insisté sur l'importance d'un renforcement des relations entre notre Assemblée et l'Egypte, ainsi que d'un soutien politique au processus actuel de transition démocratique.
Etant donné le rôle géopolitique majeur de l'Egypte et l'impact que l'évolution politique et constitutionnelle de ces pays peut avoir sur l'ensemble de la région du sud de la Méditerranée et du Proche-Orient, il est primordial que notre Assemblée, qui s'intéresse vivement aux événements dans ces régions, puisse suivre de près la situation en Egypte et son processus de transition politique, et continuer d'y développer ses contacts tant avec les politiciens qu'avec la société civile.