Imprimer
Autres documents liés

Déclaration écrite No. 424 | Doc. 11884 | 29 avril 2009

Colonisation de la partie occupée de Chypre

Signataires : Mme Antigoni PAPADOPOULOS, Chypre ; M. Patrick BREEN, Irlande, PPE/DC ; Mme Anna ČURDOVÁ, République tchèque ; M. Aristophanes GEORGIOU, Chypre ; M. Bjørn JACOBSEN, Norvège ; M. Mogens JENSEN, Danemark, SOC ; M. Emmanouil KEFALOYIANNIS, Grèce ; M. Tiny KOX, Pays-Bas, GUE ; M. Jaakko LAAKSO, Finlande, GUE ; M. Terry LEYDEN, Irlande, ADLE ; M. Dick MARTY, Suisse, ADLE ; Sir Alan MEALE, Royaume-Uni, SOC ; M. Gebhard NEGELE, Liechtenstein, PPE/DC ; M. Kent OLSSON, Suède ; M. Jørgen POULSEN, Danemark, ADLE ; M. Christos POURGOURIDES, Chypre, PPE/DC ; M. Leander SCHÄDLER, Liechtenstein, PPE/DC ; M. Konstantinos VRETTOS, Grèce, SOC ; M. Paul WILLE, Belgique ; Mme Rodoula ZISSI, Grèce

Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires.

Lors des «élections» illégales récemment organisées dans la partie occupée de Chypre, des journaux chypriotes turcs et d’autres sources ont indiqué que le nombre d’«électeurs» s’est élevé à environ 100 000 parmi les colons turcs et à 60 000 seulement parmi les Chypriotes turcs.

Par conséquent, les membres soussignés de l’Assemblée souhaiteraient souligner les éléments suivants:

1. Ces «élections» étaient illégales étant donné que l’administration illégale subordonnée à la Turquie dans la partie occupée du pays n’est pas reconnue à l’échelle internationale.
2. Le nombre de Chypriotes turcs dans la partie occupée diminue alors que le nombre de colons turcs augmente de façon alarmante, ce qui pose légitimement la question de savoir qui aura le dernier mot dans la résolution du problème chypriote: les Chypriotes turcs ou les colons?
3. Nous condamnons vivement la colonisation illégale persistante de la partie occupée de Chypre, qui représente une violation grave des résolutions et des recommandations pertinentes de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, des Nations Unies et plus généralement du droit international.

Le Conseil de l'Europe devrait faire pression sur la Turquie pour mettre un terme à cette politique de colonisation qui constitue également une entrave importante aux tentatives de résoudre le problème chypriote.